Il y aura des drones à la place des curés
|
Nous marierons des clones nous vendrons des bébés
|
Nous choisirons les gènes des bruns ou bien des blonds
|
En mètres carrés c’est sûr nous vendrons l’horizon
|
Nous parquerons les pauvres en troupeaux d’illettrés
|
Nous les calibrerons dans du béton armé
|
Nous leurs vendrons des dieux puisqu’ils aiment bien prier
|
Ouais le cul en arrière à genoux tête baissée
|
Nous ferons des églises icônes pixellisées
|
Nous ferons synagogues nous ferons des mosquées
|
Nous marierons les tristes nous marierons les gays
|
Sur le chemin du Christ s’en va l’humanité
|
Sur tous les continents quelque soit le drapeau
|
Au napalm nous saurons oui dompter les ghettos
|
Nous les ferons sourire oui face à l'échafaud
|
Qu’ils en diront merci à leurs propres bourreaux
|
Nous regarderons fiers les banquises se noyer
|
Nous marquerons au fer les chants des révoltés
|
Au fond des océans nous ferons nucléaire
|
Jusqu'à la fin des temps nous pourrirons la terre
|
Nous mettrons du goudron aux ailes des goélands
|
Sur des lits de pognon dormiront nos enfants
|
Si toujours par derrière le peuple est consentant
|
Jusqu’au fond du cimetière numérique testament
|
Du cœur de cet humain violé par les progrès
|
Qu’ils ne servent à rien ou juste à faire du blé
|
Demain tu verras bien nous dirons aux bébés
|
Qu’il est mieux ou de continuer à ramper
|
Ne te mets pas debout homme de ces millénaires
|
Ou juste pour danser ouais le cul en arrière
|
Peuple à genoux prières sur des satellitaires
|
Humanité de selfies d’animaux suicidaires
|
Nous ferons danser les noirs financés par les blancs
|
Nous garderons en laisse toujours les ignorants
|
Nous ferons parquer les vieux par leurs propres enfants
|
Nous ferons croire les pieux et même les non croyants
|
Nous ferons des milliards qui rêvent de milliardaires
|
Nous ferons l’esclavage de l’homme par son frère
|
Nous ferons le paradis pour leur vendre l’enfer
|
Pour supporter la croix de leur vie sur la terre
|
Nous ferons quelques riches pour gouverner la meute
|
Nous leur vendrons du rêve pour éviter l'émeute
|
Nous mettrons dans des camps ceux qui n’ont de richesse
|
Que la mauvaise étoile de ceux qu’on tient en laisse
|
Nous créerons les malades pour nos pharmaceutiques
|
Nous ferons du potable au parfum des toxiques
|
De tous les champs de fleurs nous ferons du plastique
|
De notre terre qui meure nous ferons l’atomique
|
Empire des décadences décadence de l’empire
|
Des prophéties violence font les ailes de cire
|
De ce siècle éclairé par les lumières du vide
|
Les néons de l’humain ont le cœur apatride
|
Aux hurlements divins sont des walkyries
|
Seras-tu avec moi dans le grand incendie
|
Quand les hordes de feu viendront tendre les bras
|
Toi dis-moi quoi de mieux que mourir avec toi
|
Quand la terre s'éteindra
|
Que mourir
|
Que mourir avec toi
|
Que mourir avec toi
|
Que mourir
|
Que mourir avec toi
|
Que mourir avec toi
|
Que mourir
|
Horizon, tsunami, moderne apocalypse
|
Sous les pluies d'étoiles, nous attendons l'éclipse
|
Au gré des morts-vivants, des clones sous emballages
|
Que s’ouvre l’océan, d’où viendra le naufrage
|
J’entends le chant des morts, les cris de l’inhumain
|
Dans les mégalopoles, tu recherches un jardin
|
Du fond des cathédrales, le chant des minarets
|
Fils de Dieu, fils de pute, rien ne peut te sauver
|
Dans les foudres des cieux, dieu a le diable au corps
|
Sur des armées de pieux, les armées de la mort
|
Au combat j’irai droit face aux flammes incendiaires
|
Et mon âme elle sait faire, elle sait faire des lumières
|
Nous ferons les chemins dans les voies du destin
|
Dans les boules en cristal, dis vois-tu les étoiles?
|
Vois tu les incendies mon fils aux horizons
|
C’est la terre qui s'écrie c’est l’heure de l’addition
|
Du viol de la planète sous les mines de sang
|
La fin du monde viendra oui du cœur du volcan
|
Esprit dis es tu là pour emporter nos cendres
|
Est-il un autre choix sur la terre que descendre
|
Jusqu’au cœur de la flamme d’où viendra la lumière
|
Des fantôme de nos âmes de nos vies aux poussières
|
La terre doit s’laver par la pluie du volcan
|
Pour nettoyer je crois le viol de ses enfants
|
L’humanité n’est qu’une procession funéraire
|
Tu le sais bien ici tout rejoint la poussière
|
Quand les soleils s’inclinent c’est l’ombre qui grandit
|
À vous faire d’un caillou oui des statues de nuit
|
De ces obscurantismes qui font des lumières
|
À faire de l’humanisme oui je crois des poussières
|
Allez crève fils de pute ! |
Allez crève fils de Dieu !
|
Allez crève fils de pute ! |
Allez crève fils de Dieu ! |