| Recoudre ton corps, il m’a fallu une journée
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| Me piquant les doigts d’une aiguille épuisée
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| Recoudre ton corps, il m’a fallu t’oublier
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| De faiblesse non lucide, j’ai brûlé ma poupée
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| Nostalgie, Betsey Johnson s’est bien occupée
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| De couler ton parfum par le port de mes yeux
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| Y’a-t-il un calmant soulageant les pensées?
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| L’héroïne ou le thé me feront t’oublier
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| En patience, je prends mon mal, me dit-on
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| L’opium et l’absinthe ont forgé ce dicton
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| Plus vite court le temps que s’achève guérison
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| Lentement se dilue la saveur du bonbon
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| Et si tu ne veux plus de moi
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| Dis-moi qui voudra bien de moi
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| Et si tu ne veux plus de moi
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| Dis-moi qui voudra bien de moi
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| Que se meure le temps qui jamais ne se pose
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| Qui jamais ne repasse, me repasse les gens
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| Des couchers d'étoiles, des nostalgies d’argent
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| Que brûle ma mémoire qui jamais ne se repose
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| À regarder les étoiles
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| Je me suis brûlé la rétine
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| Et je m’suis arrosé d’alcool
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| Au beau milieu de la rue
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| Devant tous ces inconnus
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| Et puis j’ai brûlé comme un arbre
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| Puisque tout va bien
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| Dites à mon frère que tout va bien
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| Et si tu ne veux plus de moi
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| Dis-moi qui voudra bien de moi
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| Et si tu ne veux plus de moi
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| Dis-moi qui voudra bien de moi
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| Et si tu ne veux plus de moi
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| Dis-moi qui voudra bien de moi
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| Que se meure le temps qui jamais ne se pose
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| Qui jamais ne repasse, me repasse les gens
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| Des couchers d'étoiles, des nostalgies d’argent
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| Que brûle ma mémoire qui jamais ne se repose
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| Sur les cendres ou sur la pierre
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| Je resterai franc, fort et fier
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| Et malgré le temps qui ne sait pas ce qui se passe
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| Je regarderai notre étoile brûler comme un arbre |