| Tu es affilié, tant pis pour toi, ils vont te juger pour ta couleur de peau
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| La mafia, la rue, la vraie, fils, tu vas vivre la douleur du pauvre
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| Jeune et déter', jeune et déter', jamais tu saignes devant eux, tu le sais
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| Jamais tu veux que les ennemis le sachent, jamais tu veux regarder leur assiette
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| Mais sois pieux quand même, crois-moi je t’ai tant aimé
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| T’es pas comme les autres merdes, tu t’soucies de l'être humain
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| Qu’est-ce qui pourrait t’arrêter? |
| Pas tes potes, pas ces lâches,
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| pas ces biatchs
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| Assez barge, assez calme, assez bête, assez niya
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| T’es malhonnête, c’est pas si grave, hein
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| Vu les montagnes que tu gravis, respecte les gravons
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| Parfois tu perds, c’est rien mais il faut qu’demain, tu t’lèves
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| Tu réessayes, tu persévères, hein, comme si c'était personnel
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| Ne laisse personne te dire que t’es un vilain personnage
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| Car celui qui se berce d’illusions peut y perdre son âme
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| Y avait personne pour moi, ça forge la personnalité
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| Joue pas l’enfant gâté, j’avais pas ta scolarité
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| Y a rien à dire et j’me répète
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| À défaut de l’avoir entendu
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| J’ai le front ridé comme mon père
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| J’ai le profit de c’que j’ai vendu
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| T’inquiète, y a pas de malentendu, j’ai l’billet dans mon jean
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| J’l’ai coffré pour mama, ben ouais, ton fils a bien grandi
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| T’inquiète, y a pas de malentendu, j’ai l’billet dans mon jean
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| J’l’ai coffré pour mama, ben ouais, ton fils a bien grandi
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| T’inquiète, y a pas de malentendu |