| Au bord de la route, j’ai croisé Jeannot Lapin
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| Il est mort au mois d’août, tombé pour la France en vacances
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| Demande au Bison, c’est lui qui a montré le chemin
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| Pas si futés, pas si futés, nos Indiens
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| À la claire fontaine, je suis allée me promener
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| L’eau était si belle que l’on n’peut plus s’y baigner
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| Du bord de la rive, je vois la lessive dériver
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| Petit poisson, petit poison à manger
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| Ouille aïe aïe, la terre me disait, j’tourne mal, j’tourne mal
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| Je déraille, j’ai une mine de déterrée depuis qu’j’avale la fumée
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| C’est fini, moi j’arrête, je veux plus jouer
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| Si ça tourne mal, tourne mal
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| Les hommes pourraient bien finir étouffés sous les signaux de fumée
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| Au bord de la plage, gisaient quelques perles volées
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| À ces coquillages qui se pendent à nos colliers
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| La marée est en noir et les oiseaux qui brillaient sous la lune
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| Tournent en rond dans le goudron et les plumes
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| Ouille aïe aïe, la terre me disait, j’tourne mal, j’tourne mal
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| Je déraille, j’ai une mine de déterrée depuis qu’j’avale la fumée
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| C’est fini, moi j’arrête, je veux plus jouer
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| Si ça tourne mal, tourne mal
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| Les hommes pourraient bien finir étouffés sous les signaux de fumée
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| Ouille aïe aïe, la terre me disait, j’tourne mal, j’tourne mal
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| Je déraille, j’ai une mine de déterrée depuis qu’j’avale la fumée
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| C’est fini, moi j’arrête, je veux plus jouer
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| Si ça tourne mal, tourne mal
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| Les hommes pourraient bien finir étouffés sous les signaux de fumée. |