Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Avec la haine, artista - Fababy. Canzone dell'album La symphonie des chargeurs, nel genere Иностранный рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 26.02.2012
Limiti di età: 18+
Etichetta discografica: Banlieue Sale
Linguaggio delle canzoni: francese
Avec la haine |
Un deux, un deux, sur l’instru j’me cale, ok |
Entre cités, pour s’entendre, on laisse les balles dialoguer |
Si la mort passe et m’congèle, personne pourra m’couvrir, euh |
J’suis né par césarienne, donc j’suis p’t-être né pour faire souffrir, oh ! |
Que des punchlines que j’véhicule |
Toi, paraît qu’t’es cru ou têtu, mais devant un flingue tu t’es tu |
J’rappe comme un CBR sans casque: vroum, gamos qui s’encastre: boum |
Ouais j’kiffe quand ça prie, eux ils aiment quand ça douille |
J’sais qu’les meufs transforment les mecs bons en bâtards |
Que les Famas transforment les passeurs en passoires, bois un peu d’eau pour |
voir |
J'écris des conneries, donc même ta conne rit |
Non j’rappe pas pour sortir du lot, j’ai l’flow d’la loterie |
Les loups deviennent violents, les bergers peuvent rien faire |
Les tits-pe sont intenables, il pensent qu’a gter-doi en concert |
Pas d’ma faute s’il sont trop dar, p’tain le couplet s’annonce bad |
Ton amitié j’la trouve glissante, khoya, ma confiance rétrograde |
Là j’fonce là, bonita, vomis pas, c’est ris-Pa |
La symphonie des chargeurs, ou la danse des Ritals |
Des barrettes sous mon lit pour m’sentir moins seul |
L’ascenseur social t’asphyxie, l’illicite soutient les claustrophobes |
L’plan ça fait deux mois qu’j’le filoche, j’me suis levé à l’aube |
Suffit qu’ces chiens d’keufs passent et mon plan tombe à l’eau |
J’veux l’rrain-té à Marlo, j’te laisse faire l’mariole |
Les mecs en hass fouteurs de zbeule finissent comme Bubulls, baby |
Déjà qu’ton casier t’enfonce, le baveux en rajoute |
F.A.B. dit qu’c’est la larme qu’aura fait déborder la joue |
Embrouille d’brolic, bécane, dans l’Neuf-Trois c’est bien connu |
Que l'État nous diabolise pas, ils l’ont bien fait pour Coluche, coño |
À n’pas confondre: «Muchachos» et «Moudjahid» |
C’est la banlieue contre l'État, et là, c’sera pas à nous d’chahed |
Si j’t’ai loupé, ben c’est qu’le calibre s’est enrayé |
Pour t’què-n' j’ai pas besoin d’Ryu, j’ai besoin d’seille-o |
Nique les manifs, ouais: ça nique ma paire d’Feiyue |
Des hors-la loi, quoi, quoi, là, ouais, c’est nous |
93, on va pas t’sher-cla et s’cher-ca |
Si on as un truc à t’dire, on viendra l’ché-cher' dans ton tier-quar |
Les colons fouettent l’histoire, donc j’rappe le dos nu |
Même avec une scoliose, la France veut t’mettre le dos au mur, putain |
Caillasser les chtars, c’est ça qui nous occupe |
Dans l’ghetto, y’a ceux qui lèvent des culs, et ceux qui lèvent des cubes |
Fais pas la meuf zarbi, sahbi, on sait qu’tu suces des queues |
Mes gars tirent sans réfléchir, ouais mais j’marche avec eux |
Si il reste des bons grands, j’dirais et Kossi |
En période de pénurie, les dealers harcèlent les grossistes |
225, moi j’changerais pas d’indicatif |
J'écris des textes et des des thèmes que mes gars kiffent, j’suis rempli |
d’négatif |
Y’a qu’une pute qui sait c’que c’est d’donner d’sa personne |
Les aveugles s’isolent pas, ils voient déjà personne |
Trop d’mecs font les canards: pour moi la gente masculine prend son coup |
d’grâce |
Ta meuf doit faire ton taf, bouger en bande, et mettre des coups d’schlass |
Si j’te dois j’paierai pas, haineux comme Vegeta |
Mes frères réclament un vendetta, pour nos daronnes endettées |
93, Seine-Saint-Denis dinguerie |
À la sortie du périph', les reufs ont peur d’s’faire épingler |
J’crois qu’c’est l’illicite qu’a cagoulé nos vies |
Tu me parles des Francs, j’te parle de Shyne, han, Wu-Tang, M.O.P |
Tu veux vés-qui l’ramdam, nhar Sheitan en bécane |
Si ta barrette est trop p’tite, reste plus qu'à blinder l’cellophane |
J’ai l’choix entre percer, Bercy, braquage, perquise |
Monter au casse-pipe ou m’faire descendre après un classique |
Commerce triangulaire expliqué par des singes |
Ou l’importance d’une vie expliquée par des flingues |
Si la juge est baisée par un Noir, ma peine sera moins terrible |
Dans l’Neuf-Trois y’a pas d’karting, juste des poursuites sur l’périph' |
J’dérive, mes frères s’trimballent une tonne de remords |
Certains marchent à demi-mort, s’noient dans la Smirnoff |
Tu veux nous test, sois-en sûr qu’on va t’douiller |
Parce que les grands qui nous conseillent, eux, sont totalement bourrés |
J’dirais: même si Aaliyah est morte, nous on veut bouger aux Bahamas |
On tire en l’air au Famas, mais tah les mecs du Hamas |
Un poto écroué, une daronne s’est écroulée |
Et ceux qui tentent de s’pendre au chtar t’en parlent la gorge nouée, yeah |
J’ai pas la science infuse, mais j’aime les balles qui fusent |
La vengeance: un plat qui s’mange froid, moi j’sors d’un centrifuge |
Des nouvelles cartouches, c’sera pas pour l’imprimante |
Oublié comme Savidan, j’parle d’la banlieue vu qu'ça vit dedans |
J’vais pas t’faire d’fleur, fais l’fou et j’t’arrose |
J’ai l’syndrome de Michael Jackson: j’veux pas ressembler au daron |
J’veux pas ressembler au daron, j’veux pas ressembler au daron |
J’ai l’syndrome de Michael Jackson: j’veux pas ressembler au daron |
«La symphonie des chargeurs», coup d’fusil à pompes funèbres |
On a le syndrome de Mozart: on veut être parfait dans tout ce qu’on fait ! |