| J’marche sur l’eau trouble, j’vole dans les terres, j’peine à être libre
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| J’trouve pas la paix dans un sermon ou sous l’toit d’une église,
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| J’rêve de la vision de l’aigle, ici les cœurs sont trop aigris
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| La vénalité règne et les sensibles s’auto-détruisent
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| Rien d’littéraire, j'écris mes tripes sur des riffs à défaut d’vivre mes rêves
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| J’nique la loi du shérif et j’big up tous ceux qui niquent ses règles
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| Je brise mes chaînes, toujours en vie ça paraît irréel
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| J’viens de l'école d’la survie j’ai jamais eu l’temps d'être lycéenne
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| Je garde les traces de mon odyssée
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| Les pieds pris dans l’béton où pousse l’olivier
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| Les yeux rivés vers les astres
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| Le cœur prisonnier du passé, je roule à fond sans les phares
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| Revenu du brasier après avoir brûlé dans les flammes
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| Fille Belissena j’oublie pas ce qui fût
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| Parfum d’jasmin, j’ai poussé à la lumière de la lune
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| Tu sais y’a plus d’bon ou mauvais, on porte le tout on fait des choix
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| N’attend rien tu seras déçu, déception mène au désespoir
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| Relève-toi voici l’histoire, d’une petite qu’on a maudit
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| Qui a grandi, qu’hier on craignait et qu’aujourd’hui on applaudit
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| Qui a pas changé sauf pour les gens, tu t’rends pas compte c’est d’la folie
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| Légende ou ex-gosse qui dérangent votre société est à vomir
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| Vas-y cours appeler la police
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| Leur balancer que j’suis une menace
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| Pour votre putain d’monde d'égoïste où compassion n’a aucune place
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| De la mémoire, plus aucune trace
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| On en a assez, d’se débattre seul dans l’brasier
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| Vos lois n’existent pas sauf dans la tête, c’est comme le passé, yeah |