| Ouais le temps passe et s'écoule mais rien ne change vraiment ici
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| Les jours s’ressemblent et s’enchaîne mais moins en moins gaîment aussi
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| Les problèmes se compliquent, certains cherchent à tuer le temps
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| D’autres en sont esclaves pour d’l’argent donc cherche à s’entre-tuer d’dans
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| Tout l’monde court dans tous les sens mais au fond on tourne tous en rond
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| Tous embourbés dans notre train-train, toutes mes condoléances
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| Vu qu’on la zappe, du moins on la limite à ce qu’on nous impose
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| Car elle est grande mais on l’a subi au lieu de la vivre, en fin de compte on
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| implose
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| Le temps met la pression car il passe vite en nous laissant
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| Souvent d’côté à en perdre la raison
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| Beaucoup se jettent dans les interdits pour s’sentir vivre
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| Un peu d’adrénaline et hop, notre flamme anéantie vibre
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| On grandit vite, et vite à cran on craque
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| Ça devient vite à quand on trinque
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| Prit dans l’carton on traque la chance vu que plus rien n’est tranquille
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| Une vie bancale où ça d’vient dur de détourner le vide
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| Car on tourne en rond et pour garder l'équilibre faut tourner vite
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, à marcher au pas on déconne
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle
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| Le temps passe, nous marche dessus et nous ricane au nez
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| On vit, on meurt, éphémère comme toutes choses, et au final on est
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| Comme amnésique car trop porté sur le raisonnement
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| On oublie l’essentiel, la vie, que chaque instant est un évènement
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| Ici, c’est course contre la montre, ici, c’est: pousse-toi faut que j’monte
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| Ici, l’temps c’est de l’argent, être c’est avoir, et même plein c’est le manque
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| Car ici, on s’fou de ce que t’a dans le coeur ou dans le crâne
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| Faut que tu montre ce que t’a dans l’ventre et dans les poches, et on pète tous
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| un câble
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| Car l’horloge tourne mais ne nous attends guère
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| Nos vies sont bâclées à croire que nous sommes tous en guerre
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| Toujours avides, toujours la frustration nous enterre
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| Et à force de courir on a soufflé sur nos lanternes
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| Merde c’est l’trou noir alors on mise sur du long terme
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| Le tournoi de nos vies, c’est de bien taffer pour vivre bien nos derniers jours
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| Eh merde j’croyais, la vie plus profonde mais nan on a pas l’temps
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| De s'épanouir ou de l’explorer vu qu’ici et bah faut vivre à le temps
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, à marcher au pas on déconne
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle
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| Les années passent mais rien ne change, on
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| Court tous et toute notre vie après du papier, bref tu connais la chanson
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| Bloqué dans des schémas comme enfermé dans un circuit
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| Où faut rouler à fond pour avoir une chance de réussir dans la vie
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| Chacun court sans vraiment savoir où il va
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| Ça s’marche dessus pour passer devant même sans savoir ce qu’il y a
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| Ça s’bouscule sans arrêt, c’est: cours ou crève; |
| y a pas d’esquive alors
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| C’est chacun pour sa gueule, vite, vite, on a pas l’temps de vivre alors
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| C’est stress et intérêts, strass, crasses pour quelques thunes
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| Car ça ne rêve que de brasser des liasses
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| Le temps passe, nos vies s’effacent et on en a qu’une
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| Et on en arrive à faire que tous nos espoirs échouent
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| Et toi est-ce que tu vivrais pareil si aujourd’hui était ton dernier jour?
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, à marcher au pas on déconne
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| Les années passent, le temps s'écoule
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| Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
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| Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
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| Un bout d’avenir qui s'écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle |