| Je veux vivre autre chose que la routine, voir autre chose que du béton
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| C’est pas que je tiens à me plaindre mais j’ai l’impression de tourner en rond
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| Murs délabrés, épaves, tox' et caniveaux encombrés
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| Type d’environnement et de contexte m’inspirant qu'à esquiver
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| Et me demande pas pourquoi je n’ai pas le sourire
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| Les tours me dépriment à mourir
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| À me pourrir l’esprit, je suis obsédé par l’envie de partir
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| T’as pas vu le délire?
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| Les frères se montent dessus et se déchirent
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| Attirés par le biz et poussés par la fainéantise
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| Je veux réunir mes forces, bomber mon torse et me dorer en Corse
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| 19 piges que j’en bave, à la 20ème faut peut-être que j’amorce
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| Que je change de paysage, que je m'écarte de l’engrenage
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| Je compte pas finir ici et encore moins sombrer en cage
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| C’est les nerfs et la déprime qui me poussent à écrire
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| Quand je respire l’air pollué de Paris et que je vois le shit bouffer mes frères
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| Mais regarde si c’est pas triste, ici les tours poussent comme des fleurs
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| En grandissant je me dis: la France est peut-être un leurre
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| Et me demande pas pourquoi je n’ai pas le sourire
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| Je sais pas de quoi demain est fait
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| Y’a ceux qui luttent pour s’en sortir et ceux qu’ont tout hérité
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| Qu’ont rien mérité, on part pas tous à égalité
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| Mais nous, le peu qu’on a, au moins on peut dire qu’on l’a gagné
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| On fait avec ce qu’on a tant qu’on a pas goûté au luxe
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| La richesse pourrit l’esprit, la pauvreté l’endurcit
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| De toute manière que je sois pauvre ou riche, pas d’importance, je réussirai
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| c’est promis
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| Je lâcherai mes phases au cro-mi, pas besoin de rajouter de tho-my
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| Pas besoin de se la raconter, pas besoin de jouer les gangsters
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| Et pour l’inspiration, seul notre vécu fera l’affaire
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| J’ai tellement de choses à dire que j’arrive même plus à me taire
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| Je veux me casser d’ici, que ce soit en 1ère classe ou en charter
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| Ne pas clamser ici, d’overdose, ni même à la guerre
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| Je m’investis dans l’pe-ra et c’est comme ça que je fais mes affaires
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| Je m’accroche à un but précis, solide comme un récif
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| Récits réfléchis, paraîtrait même que j’ai l’air agressif, imprévisible
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| Scred Connexion, indivisible
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| Jamais dans la tendance mais toujours fixés sur la même cible
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| (Ouais, jamais dans la tendance mais toujours fixés sur la même cible)
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| Paris me lasse rien qu'à l’odeur, ça sent la Kro et le receleur
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| Je veux vivre autre chose, une vie meilleure, ici le bonheur n’est pas à l’heure
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| Paris, capitale du vice ou j’essaie de prendre de l’ampleur
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| Sans tomber dans leurs pièges, pour ne pas finir bandit ou voleur
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| Appelle moi le trouble-fête quand je viens cramer tes ambiances foireuses
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| T’as vu la merde que c’est? |
| C’est pas une solution, de fermer les yeuz !
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| Retourner sa veste et son dos, jeter ses projets à l’eau
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| Se saouler tous les soirs, et se prétendre être au bout du rouleau
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| On est plongés dans le décor où les gens droits ne le restent pas longtemps
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| C’est pour ça qu’il ne faut pas chômer et s’en sortir le plus rapidement (le
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| plus rapidement)
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| Ouais, Scred Connexion, génération «Qu'est-ce qu’il y a? |
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| «Je représente pour ma poire, j’arrive sec… frénétique en scred «Haroun !
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| «J'ai plus envie d'être ici «» Banlieue, province et Paris «» J’ai plus envie d'être ici » |