| Pour pas finir en cendres, je mets tout en sang pour pas que les mecs entendent
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| Que même enfant on a tant de haine qu’on pourrait en vendre
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| Paroles stressantes, et à 16 ans les balles sont incessantes
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| Les mères se sentent impuissantes quand les fils versent le sang
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| Prudent à mort, on se méfie même de ceux qui paraissent cool
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| Je sens pas les coups, quoi de plus banal quand on s’en bat les couilles
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| Avoue que c’est dur de s’en taper quand le Tout-Puissant t’appelle
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| C’est sans appel, mon crew s’enterre avec ou sans sa pelle
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| Peu répressif, on tire de près comme un type dépressif
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| Et mes récits sont tellement sales qu’ils ont besoin de lessive
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| La vie nous offre, de quoi charger même le plus gros des coffres
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| La guerre des bandes, les keufs en parlent comme de la guerre du Golfe
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| Donnes-leur à boire, et tu verras mes re-frès songent à quoi
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| J’ai tellement de rage, que quand je te parle t’as l’impression que j’aboie
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| Tellement de défauts, qu’on ne sait même plus ce que veut dire qualité
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| Moralité, mon style augmente la criminalité !!
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| Puisque le monde nous rejette, les miens rejettent le monde
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| C’est aussi simple aussi dingue et aussi sombre
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| Je raconte ! |
| Nos putes de vie telles qu’on les voit nous-même
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| Et je pense, que seuls la haine et la mort nous aiment
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| J’ai, l’impression de mourir en silence
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| Quand les balles dansent, et quand je visite Paris en ambulance
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| Personne, ne serait ici si on changeait les rôles
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| Artiste triste ! |
| Avec un rap qui fait pleurer les halls !
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| Je voulais trouver l’amour, j’y ai pensé mais j’aurais peur de le perdre
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| Et là où je traîne, y’a peu de répit puisqu’on a peu de repère
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| Livrer à soi, le monde s’en bat les couilles que je rentre plus
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| Et entre durs, dans tous les centre-villes on s’entretue
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| Artiste triste ! |
| Et mon équipe apprend toujours en crise
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| C’est nuit et jour, matin et soir l’espoir est sous emprise
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| Anti-couronne, j‘ai fait mon trou pour écorcher les rois
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| Torcher les droits, hocher la tête et égorger les lois
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| Et l’air de rien, j’ai l’air d’un fou depuis que le doute me veut
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| Chez moi c’est simple, soit t’aimes le foot ou soit t’aimes foutre le feu
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| C’est, Los Monzas 91 Essonne !
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| Les Ulis Bergère jungle là où mon son résonne !
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| Ma rage me ronge, lyrics haineux envers les uns les autres
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| J’ai faim et soif et ce sera dur de finir sain et sauf
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| C’est réciproque, mes récits pleurent lorsque la té-ci pleure
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| Et seul à bord, on fait ce qu’on peut mais on sera pas skipper
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| Parano grave, me tend pas le joint si tes potes ont la galle
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| En mal, de balles, sur la dalle, si tes potes ont la dalle
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| On verra qui finira debout lorsque ça tapera
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| J’admets c’est crade mais les gos se bradent quand t’as le bras
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| Puisque le monde nous rejette, les miens rejettent le monde
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| C’est aussi simple aussi dingue et aussi sombre
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| Je raconte ! |
| Nos putes de vie telles qu’on les voit nous-même
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| Et je pense, que seuls la haine et la mort nous aiment
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| J’ai, l’impression de mourir en silence
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| Quand les balles dansent, et quand je visite Paris en ambulance
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| Personne, ne serait ici si on changeait les rôles
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| Artiste triste ! |
| Avec un rap qui fait pleurer les halls ! |