| A toutes ces fois où j’ai perdu, j’ai pas ouvert un livre d’histoire
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| Mais j’ai compris, une seule défaite vaut 1000 victoires
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| A cette école qui n’a été d’aucune putain d’utilité
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| Aux quelques hommes qui m’ont vaincus, ça m’a appris l’humilité
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| Aux gardes à vues qui ont trainé, tousser bien fort, se dévêtir
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| A tous ces keufs qui m’ont freiné parce que sans eux j’aurai fait pire
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| A mes enfants, mon équilibre, de la lumière dans un tunnel
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| Si tu piges pas, imagine toi si les oiseaux n’avaient qu’une aile
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| A ce public qui m’a aimé, qui m’a permis d’hurler ma haine
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| Sans lui, j’serais surement dead ou peut-être en train de purger ma peine
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| Tous les vrais qui sont restés malgré la taille de mon gâteau
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| Le navire coule, se jettent à l’eau tous les bâtards dans mon bateau
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| Ces épreuves qui endurcissent, plus rien n’me touche, la vie: de l’eau
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| Je suis beau joueur: à ce rappeur qui un beau jour m’a pris de haut
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| A cette banlieue qui m’a appris à faire le tri entre mes hôtes
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| Que le premier qui rentrera fera toujours rentrer les autres
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| Merci
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| Merci à ceux qui m’aiment, ceux qui sont bien, ceux qui sont pétés
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| D’amour ou bien de haine, ceux qui m’ont pris, ceux qui m’ont prêté
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| A tous les gens d’ce monde que j’ai croisé, un seul mot: merci
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| Plus fort à chaque seconde, dans un orage, trouver l'éclaircie
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| Je suis ce que je suis, le fruit de toute une époque
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| J’ai appris de la vie c’qu’on apprend pas dans toutes vos écoles
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| A tous les gens d’ce monde que j’ai croisé, un seul mot: merci
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| Plus fort à chaque seconde, dans un orage trouvé l'éclaircie
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| A mes jaloux, me serviront, je pense à: éduquer mes gosses
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| Tous ces rageux ne le savent pas, ils ont juste décuplé mes forces
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| A ces potos qui doivent des sous, passer des jours ensoleillés
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| Aucune pitié quand j’ai compris que l’amitié se monnayée
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| A la misère qui me rappelle combien mon toit est chaleureux
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| Que si l’argent fait pas l’bonheur, ça fait rarement des malheureux
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| A mon daron qui m’a appris la modestie, ne pas surfaire
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| Que la bonne taille pour un bonhomme, c’est quand les pieds restent sur terre
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| A ces putains qui m’ont appris combien l’honneur est limité
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| Que pour des liasses, les serpillières avaient bien plus de dignité
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| A tous ces profs qui m’ont prédis: vie ratée, peine maximale
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| Loin de la classe, 30 ans plus tard, voulaient des places à La Cigale
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| Les connexions, les codétenus, D.3.3.2, la
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| Parce que le cœur à ses raisons que la raison peut ignorer
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| Et la mama qui m’a élevé, connait mon cœur, je connais l’sien
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| Donner des sous n’aura jamais autant d’valeur que donner le sein
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| Merci
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| Merci à ceux qui m’aiment, ceux qui sont bien, ceux qui sont pétés
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| D’amour ou bien de haine, ceux qui m’ont pris, ceux qui m’ont prêté
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| A tous les gens d’ce monde que j’ai croisé, un seul mot: merci
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| Plus fort à chaque seconde, dans un orage, trouver l'éclaircie
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| Je suis ce que je suis, le fruit de toute une époque
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| J’ai appris de la vie c’qu’on apprend pas dans toutes vos écoles
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| A tous les gens d’ce monde que j’ai croisé, un seul mot: merci
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| Plus fort à chaque seconde, dans un orage trouvé l'éclaircie |