| Mon cœur est mort, besoin d’un aide soignant
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| Le public peut témoigner, j’n’ai que mon flow, celui d’un mec poignant
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| Des rêves de m'éloigner, mon opinion pue la colère, parole d’un hommes que les
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| millions n’auront jamais soigné
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| On est toujours en guerre, toujours au front, toujours en quête d’une vie
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| facile, toujours assis au fond
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| Dis toi qu’on vient d’la rue, la vérité, on s’est battu plus que les autres,
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| si on l’a eu c’est qu’on l’a mérité
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| Des paroles écoutées, des milliers d’fans mais seul au monde lorsque mes yeux
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| finiront dégoutés
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| J’ai jamais eu mon bac, élève trop déficient, connu beaucoup d'épreuves mais
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| pas les vôtres ni vos coefficients
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| Perdu des vieux amis, mais le succès efface le tourniquet, poto,
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| pourront comprendre ceux qui ont tout niqué
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| Des pleurs en fond sonore, à saliver devant le bonheur, à l’arrivée ça fait des
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| bons ceaux-mor
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| Le plaisir fait place au tourment
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| J’vais mourir dans un virage, ces fils de pute m’attendent au tournant
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| Me sentir égaré, alors les fils se touchent, gros, j’suis séparé,
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| pas toujours là lorsque ma fille se couche
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| J’dois redoubler d’efforts, faire de l’oseille et des couplets de fou,
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| plus tard vous comprendrez qu’on m’a coupé de vous
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| J’en veux à toute la terre, je suis une boule de rage, frère ça va péter ils
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| vont rien faire, eux et leurs couilles de lâches
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| 100 pillons par semaine, mort de haine, pour oublier l'état de santé d’une mère
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| en porcelaine
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| Je n’suis bien que sur scène, je n’serai jamais tout lisse, parce que la vie
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| repart en couilles quand j’repasse en coulisse
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| Putain de caractère, je suis le froid ou bien le feu, le Canada ou bien le
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| Canadair
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| Des hommes à ramasser, ça n’ira mieux que quand la drogue et le tabac nous
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| auront tabasser
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| Y a pas une somme qui peut couvrir mes peines
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| Et c’est toujours la même rengaine, ouvrir les yeux, ne pas s’ouvrir les veines
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| Mon répertoire, un vécu griffonné, et si l’espoir c’est de l’essence,
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| le réservoir a été siphonné
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| La tête rempli de shit, tout ça l’a fait ner-tour, Paris n’est pas magique,
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| y a que la vie qui nous a joué des tours
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| J’aurai jamais le son du climat estival, toujours inséparable, la rue et moi
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| c’est Vitaa et Slimane
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| Les rêves se mémorisent, on veut la plage et les palmiers mais l'île de France
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| c’est pas trop l'île Maurice
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| J’dépeins ma vie mais sans tablier
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| J’ai vu des larmes sur un tas de billets |