Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Une époque formidable, artista - Sinik.
Data di rilascio: 21.06.2014
Linguaggio delle canzoni: francese
Une époque formidable(originale) |
L’histoire commence aux Ulis en 1984 |
Petit et peace, dire que cette ville allait changer ma life |
J’en suis marqué, j’ai débarqué un soir d’hiver |
Cité des Hautes Bergères tout a l’air grand mais faudra bien s’y faire |
J’avais 4 ans mais les souvenirs me sont restés intacts |
Ainsi débute ma vie entre les teurs-inspec et le terrain vague |
De jours en jours mes nouveaux potes seront mes nouveaux frères |
Peut être qu’on est sur terre mais seul l’enfer me sera offert |
A cet instant, j’ignore encore que les mâtons m’attendent |
Vas dire à ta maman que je suis un bon que j’ai déjà ma bande |
88 on a 8 piges et tout roule |
Avec mes potes on joue au foot, de la tour Février à la tour Août |
A l'école ça s’passe mal, j’me sens mal |
J’vis mal, j’dors mal et quand j’en parle j’ai mon coeur qui s’emballe |
Tous les 25 décembre il faut trouver les mots |
L’argent nous fait défaut et par sa faute le Père Noël est mort |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas de label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
J’ai peur de rien sauf de mon père et ses putains d’colères |
De ce putain de collège, des profs et des bulletins scolaires |
Ça se dégrade, doucement mais sûrement |
Et tard le soir sur le banc, j’entends les grands pousser des hurlements |
Deux années passent et les premiers soucis s’amassent très vite |
La chance m'évite alors après la classe on casse des vitres ! |
J’aimais l’son mais quand j’rentrais j’apprenais pas mes l'çons |
Petit mais paresseux, trop parisien, mais bon n’ai-je pas raison? |
Anéanti car mes parents n’ont jamais su mentir |
L’huissier m’appelle fiston parce que ce fils de pute m’a vu grandir |
Doucement j’commence à rentrer tard pour admirer les tours |
J’ai 12 ans et l'école me casse les couilles alors je sèche les cours |
Je te l’ai pas dit à cette époque la rue m’inspire |
A 13 ans j'écrivais des p’tits bouts d’phrases qui ne voulaient rien dire… |
Premier chapitre, Les Ulis pour adresse… |
Premiers couplets de 84 à 93 ! |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens; |
Les Ulis ! |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
L’histoire reprend violemment, année 1.9.9.4 |
A une époque mon pote où les carreaux éclatent et les keufs claquent |
Mauvaises fréquentations entraînent les tentations |
Désordonné selon la conseillère de désorientation |
J’ai l’air d’un gosse fait pour la tess et les biz des tron-li |
Les grands m’ont dit fais gaffe parce que les keufs te soulèvent dans ton lit |
Effectivement les keufs te sautent pour te faire déraper |
J’avais 16 ans quand j’ai gravé malsain en G.A.V |
Encore trop jeune pour travailler, plus d'école |
Alors on traîne et on déconne, ici c’est le hall qui distribue les rôles |
J’aimais rapper mes potes pas trop mais j’ai tenté ma chance |
C'était la première fois que des bouts de phrases pouvaient quitter ma chambre |
J’ai du tirer ma première taf un putain de soir d'été |
Puis j’ai compris que c'était mal et je commence à regretter |
Entre temps j’ai du replonger 2, 3 fois |
La police veut m’avoir, le rap est love de ma voix |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
90 j’ai 10 ans je commence à faire le mac |
Et même à parler mal parce que j’ai pas cette putain de paire de Nike ! |
Je traîne de plus en plus et aime de moins en moins |
Hier quand je suis rentré j’ai vu des jeunes rouler des joints dans le coin |
J’aimais l'été avec mes potes le soleil sur l'épaule |
Du rap et du football, pendant qu’les grands dé-saoulaient sous les halls |
J’encaisse les coups quand j’ouvre ma gueule ou j’ai un mot |
Hors de la norme encore un homme caché dans l’corps d’un môme |
Tu vas pouvoir m’expliquer ce que c’est? |
— Une lettre de l'école… Ils disent qu’t’y va pas depuis des mois? |
Des mois ! |
L'école c’est mort, je redoute que ma rue doute |
Dans le fond c’est rien à foutre parce que plus tard je serais une star du foot |
Mes premiers vols, mes premières tapes, mes premières liasses |
Mon premier pote qui meurt, mon premier flingue devant ma première tass |
Du haut de ma tour je vis en hauteur avec ma peine autour |
Ce putain de monde est sourd, personne m’entend lorsque j’appelle au secours |
95 avec mes potes ça va de plus en plus mal |
Haineux pour la plupart, me calcule pas, je m’endors de plus en plus tard… |
Les miens m'écoutent mais ne me suivent pas dans mon délire |
Tandis qu’aux Amonts y’a du flow déjà très tôt c’est ce que j’entendais dire |
C’est avec eux que je pète le mic et toutes les carotides |
Que tous les carreaux tilts qu’on baise la ville de façon chaotique |
A part le son 2 ans plus tard j’ai grillé toutes mes cartes |
Et j’ai soufflé mes 18 bougies aux D4 |
En ressortant je me suis pas dit que j’avais eu tort mec |
C’est pour le simple fait mais ça ne te rend ni plus faible ni plus fort |
(traduzione) |
La storia inizia a Les Ulis nel 1984 |
Piccola e tranquilla, dì che questa città mi cambierebbe la vita |
Sono segnato, sono atterrato in una sera d'inverno |
Cité des Hautes Bergères sembra tutto grande ma bisogna abituarsi |
Avevo 4 anni ma i ricordi sono rimasti con me |
Così inizia la mia vita tra gli ispettori e la terra desolata |
Giorno dopo giorno i miei nuovi amici saranno i miei nuovi fratelli |
Forse siamo sulla terra, ma mi sarà offerto solo l'inferno |
In questo momento non so ancora che i pali mi stanno aspettando |
Vai a dire a tua madre che sto bene, ho già la mia banda |
88 abbiamo 8 pin e tutto sta andando bene |
Con i miei amici giochiamo a calcio, dalla torre di febbraio alla torre di agosto |
A scuola va male, mi sento male |
Vivo male, dormo male e quando ne parlo mi batte il cuore |
Ogni 25 dicembre devi trovare le parole |
I soldi ci mancano e per colpa sua Babbo Natale è morto |
Ricorda che eravamo giovani, non avevamo l'odio |
Non avevamo un'etichetta, 10 anni dopo ne mancano alcune |
Poco dopo avrò la mia città come supporto |
Improvvisamente scriverò questo così saprai da dove vengo, l'Ulis |
Quindi sai che tutta la mia vita sa di pistola |
Per non dimenticare, dopo "Bergère" aggiungi "giungla" |
Per farti sapere quanto mi manca tutto |
Che tu capisca la mia storia |
Non ho paura di nient'altro che di mio padre e della sua fottuta rabbia |
Di questo fottuto college, insegnanti e pagelle |
Sta peggiorando, lentamente ma inesorabilmente |
E a tarda notte in panchina, sento gli adulti che urlano |
Passano due anni e le prime preoccupazioni si accumulano molto rapidamente |
La fortuna mi evita così dopo la lezione rompiamo le finestre! |
Mi piaceva il suono ma quando tornavo a casa non imparavo le lezioni |
Piccolo ma pigro, troppo parigino, ma ehi, non ho ragione? |
Devastato perché i miei genitori non hanno mai saputo mentire |
L'ufficiale giudiziario mi chiama figlio perché quel figlio di puttana mi ha visto crescere |
Piano piano comincio a tornare a casa tardi per ammirare le torri |
Ho 12 anni e la scuola mi infastidisce, quindi sto saltando la lezione |
Non te l'avevo detto in quel momento la strada mi ispira |
A 13 anni scrivevo piccole frasi che non significavano nulla... |
Primo capitolo, Les Ulis per indirizzo... |
Primi versetti dall'84 al 93! |
Ricorda che eravamo giovani, non avevamo l'odio |
Non avevamo un'etichetta, 10 anni dopo ne mancano alcune |
Poco dopo avrò la mia città come supporto |
Improvvisamente scriverò questo in modo che tu sappia da dove vengo; |
L'Uli! |
Quindi sai che tutta la mia vita sa di pistola |
Per non dimenticare, dopo "Bergère" aggiungi "giungla" |
Per farti sapere quanto mi manca tutto |
Che tu capisca la mia storia |
La storia riprende violentemente, anno 1.9.9.4 |
Indietro in un tempo amico in cui le piastrelle scoppiano e la polizia sbattono |
I cattivi compagni portano alle tentazioni |
Disordinato secondo il consigliere di disorientamento |
Sembro un bambino fatto per il tess e il tron-li biz |
Gli adulti mi hanno detto di fare attenzione perché i poliziotti ti vengono a prendere nel tuo letto |
Infatti i poliziotti ti saltano addosso per farti sbandare |
Avevo 16 anni quando incidei malsana in G.A.V |
Ancora troppo giovane per lavorare, niente più scuola |
Quindi ci fermiamo e scherziamo, qui è la sala che distribuisce i ruoli |
Non mi piaceva rappare troppo i miei amici, ma ho colto l'occasione |
Era la prima volta che frammenti di frasi potevano lasciare la mia stanza |
Ho dovuto accettare il mio primo lavoro in una fottuta notte d'estate |
Poi ho capito che era sbagliato e sto iniziando a pentirmi |
Nel frattempo ho dovuto immergermi di nuovo 2, 3 volte |
La polizia vuole prendermi, il rap è innamorato della mia voce |
Ricorda che eravamo giovani, non avevamo l'odio |
Non avevamo un'etichetta, 10 anni dopo ne mancano alcune |
Poco dopo avrò la mia città come supporto |
Improvvisamente scriverò questo così saprai da dove vengo, l'Ulis |
Quindi sai che tutta la mia vita sa di pistola |
Per non dimenticare, dopo "Bergère" aggiungi "giungla" |
Per farti sapere quanto mi manca tutto |
Che tu capisca la mia storia |
Ricorda che eravamo giovani, non avevamo l'odio |
Non avevamo un'etichetta, 10 anni dopo ne mancano alcune |
Poco dopo avrò la mia città come supporto |
Improvvisamente scriverò questo così saprai da dove vengo, l'Ulis |
Quindi sai che tutta la mia vita sa di pistola |
Per non dimenticare, dopo "Bergère" aggiungi "giungla" |
Per farti sapere quanto mi manca tutto |
Che tu capisca la mia storia |
90 Ho 10 Sto iniziando a fare il magnaccia |
E anche parlare male perché non ho quel fottuto paio di Nike! |
Appendo sempre di più e amo sempre meno |
Ieri quando sono tornato a casa ho visto dei ragazzini che si rotolavano |
Ho amato l'estate con i miei amici il sole sulla mia spalla |
Rap e football, mentre i grandi si ubriacavano sotto i corridoi |
Prendo i colpi quando apro la bocca o ho una parola |
Fuori norma di nuovo un uomo nascosto nel corpo di un ragazzino |
Mi spieghi di cosa si tratta? |
"Una lettera dalla scuola... Dicono che non ci sei da mesi?" |
Mesi ! |
La scuola è morta, temo che la mia strada dubiti |
Alla fine non me ne frega un cazzo perché dopo sarò una star del calcio |
I miei primi voli, i miei primi tap, i miei primi bundle |
Il mio primo amico che muore, la mia prima pistola davanti alla mia prima tazza |
Dalla cima della mia torre vivo in alto con il mio dolore intorno |
Questo fottuto mondo è sordo, nessuno mi sente quando chiamo aiuto |
95 con i miei amici sta peggiorando sempre di più |
Odiatori per la maggior parte, non calcolatemi, mi addormento sempre più tardi... |
I miei mi ascoltano ma non mi seguono nel mio delirio |
Mentre all'Amonts c'è un flusso già molto presto, è quello che ho sentito |
È con loro che rompo il microfono e tutte le carotidi |
Lascia che tutte le piastrelle si inclinino, scopiamo caoticamente la città |
A parte il suono, 2 anni dopo ho mandato all'aria tutte le mie carte |
E ho spento le mie 18 candeline al D4 |
Quando sono uscito non pensavo di aver sbagliato uomo |
È per il semplice fatto, ma non ti rende più debole o più forte |