| Mon chéri, ça fait déjà un mois
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| Tu me manques terriblement
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| J’ai envoyé ma demande de parloir à la juge
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| J’attends toujours de ses nouvelles
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| Il va falloir apprendre à être patient
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| Je serai forte pour nous deux
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| Ta mère vit très mal ton départ
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| J’essaye de la consoler comme je peux
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| Ici rien de nouveau, c’est la routine, Paris c’est Gris
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| Ta présence nous manque
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| Ta présence me manque
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| Je pense fort à toi
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| Ta chérie, ta bien aimée
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| Au départ j'étais en son-pri à faire le zoulou
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| Tu m’as compris, nous deux c’est pas Chouchou et Loulou
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| Elle désamorçait une bombe humaine quand j'étais vénère
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| Forcée de supporter ma vie en plein air
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| Les hommes ne savent pas demander pardon
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| Des fois le prince est charmant mais part au charbon
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| Amour et bistouri
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| Si y’a des flingues sous l’oreiller, dis-toi seulement que c’est la petite
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| souris
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| Une femme de principe, ma beauté ne s’emmène pas à l’Etap’Hôtel
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| Genre «Viens, on va papoter»
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| Elle qui rêvait d’amour sur tous les ponts de Paris
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| N’aura vécu que les embrouilles de son con d’mari
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| Elle voit ma tête dans la presse
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| Dans mes caleçons elle voit de quoi combler la dette de la Grèce
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| Elle a choisi sa vie, se lamenter? |
| Pas la pour
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| Elle fait les choses, apparemment par amour
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| Mon chéri, ça fait déjà 6 mois
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| Le temps me parraît long sans toi
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| Tes lettres me font beaucoup de bien
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| Tu ne dois pas t’inquiéter
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| Je tiendrai le coup
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| Tu sais que tu peux compter sur moi
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| Je suis un as de la filouterie
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| Récemment j’ai mis la main sur un diamant sans faire le casse de la bijouterie
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| Et ça fait sept piges, le temps file
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| Mon projet c’est lui décrocher la Lune avec mon pied de biche
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| Avant, j’avais de la zeb' dans mes embryons
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| J’aimais autant mon cendrier que ma Cendrillon
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| Trop dans la cité, entre nous, trop dans le charriage
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| C’est mort pour entrevoir un jour le mariage
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| Je jouais le Big Boss
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| A petite dose, lui disais «Si j’arrête pas, en garde à vue sera la nuit de
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| noces»
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| Faut du courage pour le dire
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| Si c’est un peu pour le meilleur, ce sera surtout pour le pire
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| Des rendez-vous bizarres à l’entrée du quartier
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| Parce que l’amour est dans la tess', pas dans le pré
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| On ne refait pas un homme, solitaire endurci
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| Ne m’en veux pas, même si je t’aime en sursis
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| Mon chéri, ça fait près de deux mois que je n’ai plus de nouvelles
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| Tes dernières lettres étaient très froides
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| Je suis perdue je ne sais plus quoi penser
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| Par moment je craque
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| J’ai l’impression de ne plus voir le bout du tunnel
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| Je vais partir quelques temps pour reflechir à la situation
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| Pour reflechir à toi, pour reflechir à nous
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| Malgré tout, tu me manques, terriblement
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| Elle connaît les heures de perquiz', les noms des kissdés
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| Tellement je fais grave des bêtises, tellement j’suis pisté
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| Photo placardée, homme recherché
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| Le plus dur n’est pas de la trouver mais de la garder
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| Je suis Clyde et c’est ma Bonnie
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| Parle bien quand tu la vois, petite merde, c’est pas ta bonniche
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| Etant cash, j’ai des problèmes de langage
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| La Belle est morte lorsque la Bête est en cage
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| Si tu penses qu’elle aime «écarter les jambes»
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| Tu vas prendre, car pour elle je pourrai tarter des gens
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| J’pourrai devenir méchant, le plus cruel des Messieurs
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| On ne touche pas à la prunelle de mes yeux |