| Je l’ai vue traîner au bord de l'été,
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| Le ciel était noir et tes yeux fatigués.
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| Moi je t’ai vu marcher au fil de l'épée,
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| Saoulée de savoir toujours où aller.
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| Les anges sont moins beaux en gris,
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| Pas besoin de savoir qui je suis,
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| Mon idée, c’est de casser l’ennui.
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| Si on osait, si on disait, qu’on se connaît.
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| Tu sais, on devrait parler sans rien se demander.
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| On pourrait, si tu voulais, trinquer sans rien se demander
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| Moi, je t’ai vu saigner à mesurer les fossés,
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| Malade à crever de ne pouvoir les combler.
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| Pas besoin de savoir où tu vis,
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| On devrait se réveiller la nuit,
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| Aller boire avec n’importe qui.
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| Si on voulait, on y croirait, on se connaît.
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| Tu sais, on devrait parler sans rien se demander.
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| On pourrait, si tu voulais, trinquer nos verres et s’en aller
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| J’irais pour de vrai, forcer nos c urs à se coller.
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| Parier sans regrets, danser sans rien se demander.
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| On nous verra marcher au fil de l'épée.
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| On nous verra forcer nos rêves à se toucher.
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| Pas besoin de maquiller l’envie,
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| Allez viens, je t’emmène aujourd’hui,
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| Aller voir pas si loin si j’y suis.
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| Tu sais, on devrait parler sans rien se demander.
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| On pourrait, si tu voulais, trinquer nos verres et s’en aller
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| J’irais pour de vrai, forcer nos c urs à se coller.
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| Parier sans regrets, danser sans rien se demander. |