| J’ai tout fait, tout, tout fait
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| Mais à croire que ce n’est pas assez à en croire les reproches
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| Moi j’ai tout fait
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| J’ai toujours avancé avec le cœur sur la main, ma famille et mes proches
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| J’ai tendu la main, tendu la perche
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| À des amis qui ne m’ont tendus que des pièges
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| J’ai tendu l’oreille et j’ai entendu
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| Bien entendu qu’ils ne voulaient que mon siège
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| Il devient compliqué de croire à une parole
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| Qui n’est pas sortie de la bouche d’un enfant
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| J’ai confié mes secrets ils m’ont donnés leur parole
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| Ils l’ont gardés le temps que brûle un encens
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| J’ai appris à lire entre les sourires
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| Entre les je t’aime, entre les tu me manques tant
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| J’ai appris à rire entres les soupirs
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| Entre les je saigne, entre les tu reviens quand
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Ou tel un champ de mines écoute le chant de mes entrailles
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| Donner sa vie sur les champs d’honneur
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| Et ignorer ses peurs face aux chants des maasaï
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Un champ de mines
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| Un champ de ruines
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| Ecoute le chant de mes entrailles
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| Donner ma voix sur les champs d’honneur
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| Entre le chant des calibres laissez-moi le chant libre
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| J’ai tout vu, j’ai du même traverser des océans de larmes pour y arriver
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| Moi j’ai tout su car ici tout se sait
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| Derrière tout se dit mais devant tout se tait
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| J’ai tiré un trait sur des fréquentations
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| Car du droit chemin elles avaient déviés
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| Pour éviter que naissent les réputations
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| Dis-moi avec qui tu traînes j’te dirai qui tu es
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| J’avance dans ce milieu sur une corde raide
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| Sans jamais demander de l’aide
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| J’ai plus qu’une corde à mon arc
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| Je n’fais pas partie des faibles, de ceux qui cèdent
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| Toujours la tête haute même face aux monarques
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| Et si ma vie à moi c’est de chanter nananana
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| Qui pourra un jour m’en empêcher
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| C’est la guerre dans la vie, c’est comme sur le terrain
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| En tête du classement, et jamais repêcher
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Ou tel un champ de mines écoute le chant de mes entrailles
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| Donner sa vie sur les champs d’honneur
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| Et ignorer ses peurs face aux chants des maasaï
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Un champ de mines
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| Un champ de ruines
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| Ecoute le chant de mes entrailles
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| Donner ma voix sur les champs d’honneur
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| Entre le chant des calibres laissez-moi le chant libre
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| Et quand j’y pense, les corbeaux planent sur nos tombes
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| C’est l’hécatombe
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| Pour une seule phrase les frères tombent
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| Les frères s’arment
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| Les petits frères saignent
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| Il n’y a plus de frères d'âme
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| Que des frères d’arme
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| Et quand j’y pense, les corbeaux planent sur nos tombes
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| C’est l’hécatombe
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| Pour une seule phrase les frères tombent
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| Les frères s’arment
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| Les petits frères saignent
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| Il n’y a plus de frères d'âme
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| Que des frères d’arme
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Ou tel un champ de mines écoute le chant de mes entrailles
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| Donner sa vie sur les champs d’honneur
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| Et ignorer ses peurs face aux chants des maasaï
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| Je vois la vie tel un champ de bataille
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| Un champ de mines
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| Un champ de ruines
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| Ecoute le chant de mes entrailles
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| Donner ma voix sur les champs d’honneur
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| Entre le chant des calibres laissez-moi le chant libre |