| On est en France pour banquer, ok
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| Mais j’suis pas obligé d'écraser les miens pour grimper
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| Pousse le son dans ta ture-voi
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| J’balance le message sur un gros son de you-voi
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| C’est vrai que l’Etat veut nous bloquer
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| Rabza ou renoi tout est fait pour nous mettre de côté
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| Le jeu n’est pas risqué, il est truqué
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| Et a 2 doigts de nos rêves on trouve un cauchemar embusqué
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| Ta chance tu veux la brusquer
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| La France nous a terrorisé, parc’que notre avenir est plastiqué
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| Tu veux braquer pour répliquer
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| Mais ta révolution se fait déferrer au parquet
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| Peu des nôtres s’en sortent
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| Ça ne veut pas dire que peu des nôtres sont forts
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| Mais le truc c’est qu’dès qu’il y en a un qui fait un truc
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| On est les premiers a s'élever pour lui briser la nuque
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| Si on passait moins de temps à s’envier
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| À jalouser nos propres frères pour des trucs cendrés
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| Moins de temps à provoquer leur chute
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| À les pousser dans le vide en piégeant leur parachute
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| T’as pris des tunes, tant mieux, sans cracher sur la banlieue
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| Je serai avec toi, moi contre eux
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| Blah sur la jalousie ! |
| Blah sur l’envie !
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| Moi j’dis qu’il faut supporter les frères tant qu’ils sont en vie
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| Des frères dorment et s’réveillent que pour critiquer
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| Des que tu sors la tête de l’eau ils veulent te noyer
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| Te broyer, peut-être même te nettoyer
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| Tu leur dois rien mais les frères veulent te faire payer
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| T’as beau venir de loin comme eux
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| Vu qu’tu t’en sors ils estiment que t’es plus comme eux
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| Ils veulent avoir c’que tu possèdes
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| Espèrent tes obsèques, belleck mec, l’envie les obsedent
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| Pourtant le mal ça se concurrence
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| Tu bicraves plus au détail alors un frère te balance
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| Combien de frères ont perdu leur liberté
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| Sur un coup de fil anonyme pour le plaisir de te voir tomber, t’imagines ?!
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| Comment veux tu qu’on soit soudés?
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| Que je t’aide si tu ne penses qu'à me dessouder
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| Hey ! |
| Comment veux tu que l’Etat nous respecte?
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| Si entre nous on se comporte comme des traîtres !
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| Si on passait moins de temps à s’envier
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| À jalouser nos propres frères pour des trucs cendrés
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| Moins de temps à provoquer leur chute
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| À les pousser dans le vide en piégeant leur parachute
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| T’as pris des tunes, tant mieux, sans cracher sur la banlieue
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| Je serai avec toi, moi contre eux
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| Blah sur la jalousie ! |
| Blah sur l’envie !
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| Moi j’dis qu’il faut supporter les frères tant qu’ils sont en vie
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| C’est quoi cette haine dans ton regard
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| Moi c’est un frère que je vois quand j’te regarde
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| Pourquoi tu serais mon ennemi
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| Parce que j’ai grandi a Orly et toi a Saint Denis?
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| Parce que t’as pris beaucoup plus de tunes que moi?
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| Alors que t’a fais face aux mêmes obstacles que moi, c’est débile !
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| Même pauvre faut rester lucide
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| Tu peux souhaiter t’en sortir sans être cupide
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| Et si ta réussite passe par la chute des autres
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| Et que ta jalousie te pousse a buter les nôtres: la honte négro !
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| T’as du retard j’te le dis d’avance
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| Pendant qu’on s’mange entre nous les autres avancent
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| Get, get get ready
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| Qui peut (qui peut) nous stopper si on s’unifie
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| T’imagines les mecs des grands ensembles
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| Marcher main dans la main, ensemble?
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| Si on passait moins de temps à s’envier
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| À jalouser nos propres frères pour des trucs cendrés
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| Moins de temps à provoquer leur chute
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| À les pousser dans le vide en piégeant leur parachute
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| T’as pris des tunes, tant mieux, sans cracher sur la banlieue
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| Je serai avec toi, moi contre eux
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| Blah sur la jalousie ! |
| Blah sur l’envie !
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| Moi j’dis qu’il faut supporter les frères tant qu’ils sont en vie |