| Je parle de choses vraies, ici pas de fantaisies
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| Taper de la coke tu crois que c’est sexy?
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| Tu crois c’est cool, tu crois que c’est tendance
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| Tu crois que ça fait ienb
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| Tu crois que c’est un jeu hein, tu crois que c’est ienb
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| Tu crois que c’est que de l’herbe ou du hachich
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| Tu tapes et tu crois que tu sniffes de la drogue de riche
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| Mesquine, peu importe leurs noms toutes les drogues sont mesquines
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| Toutes sont dures si t’as la force alors reste clean
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| Après un nuage de fumée
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| Je vois mes frères disparaître dans un tas de neige
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| Tous parlent de fumer tout le monde et n’importe qui
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| La coke et la violence marchent dans le même cortège
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| T'étonne pas si ça défouraille pour rien, ça sort la ferraille
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| Y a quelque chose qui déraille
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| Tu me suis? |
| aux heures de pointe en boîte de nuit
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| Même sans Elvira y’a que des Tony
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| Blaah sur un coup de folie, préviens les videurs
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| Ca vide vite le chargeur
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| Les mecs les plus frêles prennent de la largeur
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| Sous coke, tous sont déterminés
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| Presque tous refusent de se laisser marcher sur le nez
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| Est ce que tu me suis?
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| Difficile de distinguer entre les vaillants et les caves
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| Un trait sépare les lâches des braves
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| Tout le monde veut faire parler la poudre
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| De l’orage dans les yeux, mes frères sniffent de la foudre
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| Montent sur tes affaires de la coke dans le zen
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| Distribuent des coups de crosse, perdent le contrôle d’eux mêmes
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| C’est le 21ème siècle, l'époque des meurtres crapuleux
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| De la poudre aux yeux
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| Les feuilles tombent, les fleurs se fanent
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| Tu cherches l'été dans du Cellophane
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| De la poudre aux yeux
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| Tu t’envoles, t’oublies, tu planes
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| Tu déconnes, tu fuis tes drames
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| De la poudre aux yeux
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| Mais le reveil est brutal
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| T’es le même et t’as encore mal
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| Normal ce n'était que de la poudre aux yeux
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| Rien d’autre que de la poudre aux yeux
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| Ce monde est glauque faut des tripes pour l’affronter
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| Alors tu te tapes de la coque pour t’absenter
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| Refuse la réalité, opte pour le voyage
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| Tu voyages, tu sniffes du rêve ou du courage
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| Le nez enfariné, le cerveau calciné
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| T’as beau maquiller le présent, ton avenir saigne du nez
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| De grammes en grammes, de drames en drames
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| Tu te reveilles, t’es toxicocaïnomane
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| Pour un rien tu montes en pression
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| Puis l’effet disparaît, et tu froles la depression
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| Et vu que le monde est le même après ta descente
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| Il faut que tu te défonces
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| La vie pose trop de questions, sous coke t’as tes réponses
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| Et les meufs trouvent ça fashion comme Gucci
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| Se rabaissent et font des gâteries
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| Pour un rail et une flatterie
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| La coke les libère et les rend esclaves
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| Dicave, les filles les plus belles deviennent des épaves
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| C’est grave, les mules purgent leur peine
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| Et quelle peine, bienvenue en République dominicaine
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| 5000 euros le kilo pur ça passe ou ça casse
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| Si ça casse c’est du ferme
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| T’as joué, t’as perdu, tu te la fermes
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| C’est le prix de la cess'
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| Y a de la marge dans ce business
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| Tu peux quadrupler la mise mais un jour faut que ça cesse
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| Que tu sniffes un peu de tristesse, prenne une peine à deux chiffres
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| Trafic international et là tu prends une grosse gifle
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| Je viens de l'époque où la coke était tabou
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| Y a pas si longtemps et maintenant t’en trouves partout
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| Personne ne se cache, tout le monde veut du cash
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| On en fait pas assez dans le hash
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| Y a trop de sous pour dire «non»
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| «Si je la vends pas d’autres le feront»
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| Je sais que c’est ce que disent la plupart des frelons
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| Nous on ne fait que répondre à la demande
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| On te bicrave ce que tu demandes
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| Puis on distance nos remords dans une allemande
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| Thug life c’est le 21ème siècle tu connais
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| Chacun pour soi, tous pour la monnaie
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| Il y a ceux qui la tapent, et y a ceux qui la vendent
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| Ceux qui la vendent et la tapent, au fond tous en dépendent
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| L’aube finit par se lever
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| Le vent souffle et la poudre finit par se disperser
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| Les illusions finissent par se dissiper
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| L’hiver finit par te rattraper
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| Et t’es toujours celui auquel tu tentes de t'échapper |