| On a dansé huit jours en Italie
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| On a fait trois jours à Londres
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| Le public était conquis
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| On a joué pour les Français
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| Toute la salle était debout
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| Au palais des sports à Paris
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| La vie d’artiste, c’est ma vie à moi
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| Le bolchog et les tournées
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| Me font connaître des grands soirs
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| Mais quand je reviens chez-nous
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| Maria Ivanovna, je suis heureux de te revoir
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| Comment fera ce fou de Nicolas
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| Il a voulu rester vivre là-bas
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| Si j'étais loin de toi et loin de la Russie
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| Je me connais, je crèverais de nostalgie
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| C’est vrai qu’en France, tout est différent
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| On se promène à minuit et puis on parle avec les gens
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| Il y a des magasins où l’on voudrait tout emporter
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| Et des chansons dans les cafés
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| Aux Champs-Élysées, j’ai trouvé pour toi
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| Des produits de maquillage et puis aussi des beaux mouchoirs
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| J’ai passé de bons moments
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| Mais Maria Ivanovna, je suis heureux de te revoir
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| Comment fera ce fou de Nicolas
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| Il a voulu rester vivre là-bas
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| Si j'étais loin de toi et loin de la Russie
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| Je me connais, je crèverais de nostalgie
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| Je le revois dans mes bras, Nicolas
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| Je l’ai serré sur le cœur dans une salle de départ
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| Il m’a dit qu’il nous aimait, Maria Ivanovna
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| Mais nous reparlons de lui un autre soir
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| Il m’a dit qu’il nous aimait
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| Mais parle-moi plutôt de toi
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| Je suis heureux de te revoir |