| Quelle drôle de décision
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| J’aimais cette fille du fond du cœur et je suis parti
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| À peine capable de gérer mes émotions
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| Ou même la panique, je ne sais plus
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| La fatigue a fait son effet, le pilon tarde à matraquer la vanité
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| Et c’est comme ça depuis mon premier amour
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| Alors à l’heure des découvertes
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| J'écoutais son cœur contre son plexus
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| Les troubadours ont laissés place aux trouble-fêtes
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| En manque de bonus, j’ai lâché l’affaire
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| Et connu toutes les peines pour l’avoir perdue
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| Le sexe en guise de détonateur, pourtant la mèche est coupée
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| Bouchée doubles et couché tous les jours pour oublier
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| Les aléas, un mouvement de va-et-vient
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| Programmé comme un ordinateur afin d’enjoliver le quotidien
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| Mais Johnny vexe les dames quand il parle franchement
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| Et sans chanvre, il m’arrive d'être détestable et tranchant
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| Alors j'évite l’amour, l’utopie des garçons sensibles
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| Cramé par le blues, effrayé par la magie
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| Laisse béton, Johnny fait le fou, inatteignable
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| Immunisé contre l’amour au gilet pare-balle
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| Odyssée sentimentale, vingt ans de trêve
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| Et vingt ans, toujours les mêmes histoires
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| Vingt ans pour faire la paire
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| L’herbe est toujours plus verte chez le voisin
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| Dans mon quartier, les gens sortent leurs poubelles au petit matin
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| Chez moi, ça sent la loose mais j’ouvre un velux
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| Excuse, prétexte un peu comme quand t’essaye de me plaire plus
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| Et j’avais dit qu’un jour, ça finirait par marcher
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| Malgré les détours de funambule, j’ai des doutes de plus en plus
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| Laisse tomber Shakespeare, je vais mourir seul comme tout le monde
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| Seul Jet Li sait foutre le zbeul sous mon nom
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| Mec je respire un air pur, le célibat ne s’exige pas
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| Pourtant ses plaisirs et ses vertus donnent le vertige
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| Un plan cul, ou devrais-je dire un plan B, jamais ça ne marche
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| Et j’avais pas le courage d’en faire une aventure
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| De toute façon, les dés sont jetés
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| J’avance au pied du mur, un paradoxe
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| Une paire d’Air Max anti gravité
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| J’ai des inspirations soudaines
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| Et des tonnes de choses à dire
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| Et quand ça va pas bien, je pense à Fuzati
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| Écoute donc Vive La Vie, livreur d’amour et de messages de haine
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| Après mes ennuis n’en valent plus vraiment la peine
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| Impunément j’acquiesce à l’idée d’atterrir
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| Et pas de tomber fou d’une femme hystéro qui suce pas terrible
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| C’est vrai, c’est grossier, mais que voulez-vous?
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| Un poète honnête, bon, votre gosier fait du charme à mon urètre
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| Allez laisse béton, Johnny passe l'épreuve
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| Le bienpensant le gave, ça c’est ma dernière feuille
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| Mais j’ai toujours la rage
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| Laisse béton, Johnny fait le fou
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| Vingt ans, toujours les mêmes histoires
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| Vingt ans pour faire la paire
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| Je trouve plus de punch', mes érections sont régulières
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| Comme un adolescent matant des Pornhub
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| Me dis pas branleur, mes faits divers dépassent tes anecdotes
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| Les plus sensationnelles de plusieurs kilomètres, et tremble
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| Merde, déjà plus d’inspi, j’ai pas confiance en moi
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| Comment faire taire les mauvais esprits?
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| Grande gueule, et séduction
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| Et même sans succès, ça meublera cette salle vide
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| À l’instar de mes émotions
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| Mais va pas faire de gaffe, Elvis est brusque et fier
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| Johnny, c’est plus le mec sentimental et couillon
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| JeanJass le confirme, la musique adoucit les mœurs
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| J’avoue qu’il est l’heure d’avoir le sourire
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| Le temps se consume, et la route a l’air longue
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| Donc par ici les feuilles, j'écris des 16
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| Mon cousin fait la gueule depuis cette rupture
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| Les portes se ferment, si je dors
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| Mes problèmes s’exportent et m’en amènent d’autres à terme
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| Allez laisse béton, Johnny passe l'épreuve
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| Le bien-pensant le gave, ça c’est ma dernière feuille
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| Mais j’ai toujours la rage
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| Odyssée sentimentale, vingt ans de mœurs
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| Et vingt ans sur les mers des Cyclades
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| Vingt printemps pour faire ses preuves
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| Laisse béton, Johnny fait le fou, inatteignable
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| Immunisé contre l’amour au gilet pare-balle
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| Odyssée sentimentale, vingt ans de trêve
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| Et vingt ans, toujours les mêmes histoires
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| Vingt ans pour faire la paire |