| Il parait que
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| 1.6.3.0, mille
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| Onze, nonante, L. A
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| Hein
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| J’marche seul mais bien accompagné: y a trente personnes derrière mon nom
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| d’scène
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| Un couteau cran d’arrêt au fond du panier, tout peut arriver en cette période
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| de non-sense (plus jamais)
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| Et là, j’crache la fumée du backwoods (backwoods), j’regarde la télé,
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| c’est pas cool (hein, hein)
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| Y a Zemmour qui donne son avis sur Trump comme si on en avait quelqu’chose à
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| foutre, hein
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| C’est impossible de perdre l’effet ou de faire les mêmes erreurs mais j’l’ai
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| fait
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| Les freins du vélo sont morts depuis belle lurette mais je roule quand même et
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| je serre les fesses
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| Le soleil manque à BX comme Léna me manque en tournée, heureusement,
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| je ne bois pas et je suis bien entouré (ouais)
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| Qu’est-c'que je ferais si après les shows, j'étais bourré? |
| J’ai déjà du mal à
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| calmer l'énergie même si j’ai fumé
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| Mais alors Dieu merci, je reste avec les frères et je fais dodo,
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| un indica de cali' pure en deux-deux
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| J’entends presque plus le sifflement dans mon oreille, c’est comme si j’avais
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| payé ma dette pour enfin devenir heureux
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| Trois ans que je fais des euros, l’album en choco est désiré, quasi plus
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| d’neurones, je crois entendre le chant des sirènes
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| J’ai pas le sérum à part une plante qui m’a perché et un peu lessivé,
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| ça m’a remis les idées en place
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| Tu ressens l’atmosphère et tu flippes, c’est la guerre, c’est la quête du fric
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| C’est la merde, c’est la haine, c’est la flemme de faire autre chose
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| C’est la thune, c’est la fame, c’est la Terre, trop chaud
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| Trou dans la couche d’ozone, beaucoup de Gonzo
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| Qui puis-je croire? |
| À qui puis-je me fier?
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| Toute la journée les citoyens respirent du poison, la pollution va se déposer
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| chez les poisseux
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| Dans trente ans, on ne pourra plus pêcher de poissons, j’ai quand même envie de
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| manger un animal mort chez moi seul
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| C’est quoi cet instinct pourri? |
| Tuer pour se nourrir? |
| J’veux pas arrêter la
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| viande, j’peux pas les savoir souffrir
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| Je ferme les yeux et j’commande, le produit arrive sous vide et ça m’redonne le
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| sourire (ah, ah, ah)
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| J’marche seul, ils sont juste à côté, ils surveillent bien cachés dans la foule
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| Les sad boys morts à cause de la codé' et la nouvelle mode, j’en ai déjà rien à
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| foutre
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| J’suis en claquettes, chez nous, on dit «slash», regarde le monde brûler depuis
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| le balcon
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| Est-c'que si mon ennemi m’pointe avec une arme, j’lui dis «va t’faire enculer»
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| ou j’dis «fais pas l’con»?
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| Tu ressens l’atmosphère et tu flippes, c’est la guerre, c’est la quête du fric
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| C’est la merde, c’est la haine, c’est la flemme de faire autre chose,
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| c’est la thune, c’est la fame, c’est la Terre, trop chaud
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| Trou dans la couche d’ozone, beaucoup de Gonzo
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| Qui puis-je croire? |
| À qui puis-je me fier?
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| — Mais on est contrôlés
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| Faut pas leur dire «non, on est surveillés», surveillé, contrôlé, t’es,
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| t’es contrôlé !
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| Moi, j'étais à Londres, tu vas pas m’croire, un truc de fou
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| À Londres, feu d’artifice de Londres, cent mille personnes en train d’regarder
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| l’feu d’artifice, trois gamins en train d’fumer leur shit… J’te l’jure,
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| tu vas pas m’croire, heu, en deux s’condes, les flics étaient là
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| — Hein?
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| — Alors explique-moi?
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| — Sur autant d’personnes, comment ils peuvent tomber sur eux direct?
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| — En deux s’condes, les flics sont v’nus et les ont attrapés. |
| Deux p’tits
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| gamins qui fumaient un joint
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| — L'odeur quoi |