| J’ai brûlé l’encens sacré, dans l’secret développé mon ki |
| Fait offrande à Hachiman, salué trois fois mes armoiries |
| Les sens aiguisés, grisé, excitation maitrisée |
| Trois verres de Saké me changent en Kamikaze excité |
| Chargé de mission pratique zazen avant d’charger au rythme accroché |
| Oncle Shu de Mars en live, en clair, ça va chier |
| Un Shinobi Shaw |
| Cherche le mouvement parfait |
| J’ai répété mes Kouens, cent fois chuté |
| Cent fois j’me suis relevé |
| Telle est ma voie entre la pierre et le sabre |
| La feuille et le mic |
| Le parfum d’un havre de paix, et les bruits de bataille |
| Le Bushido du C.O. m'épaule, et j’impose sa parole |
| Respecte le code, au sommet trône l’honneur de l'école |
| Ronin, passe ton chemin si ton style n’est pas mûr |
| Pure comme une technique Walin, souple comme le Yin le mien perdure |
| Inspiré par le vent |
| Mes rimes sont parfois brises légères parfois ouragan |
| Parfois mon pinceau trace de douces frises couleur de sang |
| L’esprit calme comme un joueur de flûte au bord d’un lac |
| Le sombre monarque claque comme un fier guerrier tend son arc |
| Précis, l’orfèvre agace, les MC’s jasent et délaissent |
| L’Oncle Shu sort gare à leurs fesses |
| Ça sent le Sushi |
| Je débarque comme un Atemi |
| En Kimono, l’ennemi tape de mon Tantô sur le Tatami |
| Et tous les fous, les chous, les oufs, faites pas les fous ici |
| Des Sifus, y en a qu’un |
| Original Jo Fu-Fu |
| J’en ai vu défiler des gonzes se prenant pour des bonzes |
| Voulant m'éliminer, moi, qui ai vaincu les guerriers de bronze |
| Un samouraï sans faille, ombre de l’ombre, épouse la nuit |
| À chaque sortie un MC trépasse, la loi de mon Bokken sévit |
| Seuls les forts survivront, surpris les autres suivront |
| On paie cher pour une phrase en carton, du coup y a de la pression |
| Je faillirai pas dans l’action, je trahirai pas ma section |
| J’veux pas qu’un Kaishaku tranche mon cou pour haute trahison |
| Je prévois le pire pour être le meilleur |
| Mais j’suis pas le genre frimeur à faire d’l'épate pour niente |
| J’aime les proses comme les pâtes al dente |
| Feinter ne sert à rien, mes shurikens sont lancés |
| Traquent leurs proies, telle une sentence prononcée |
| Devant greffier, et si au même instant un mec me vise, il s’est manqué |
| Vaincre est une devise plantée |
| Au centre de mon être acharné |
| Cherche pas à comprendre, on doit le faire |
| Question de Karma, on lutte pas |
| Contre sa destinée: guerrier on est, guerrier on finira |
| L’inévitable est admis, ainsi la peur s'évanouit |
| Cède la place aux assauts les plus hardis |
| La rage surgit paré le Kama dans une main, dans l’autre un sabre serré |
| Du haut de ma montagne, approche petit, l’Oncle Shu est prêt |
| Je débarque comme un Atemi |
| En Kimono, l’ennemi tape de mon Tantô sur le Tatami |
| Et tous les fous, les chous, les oufs, faites pas les fous ici |
| Des Sifus, y en a qu’un |
| Original Jo Fu-Fu |