| J’ai vu des villes et des visages
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| Mon manteau de cuir pour seul bagage
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| J’ai croisé des femmes dont j’oublie le nom
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| J’ai la vie gitane et le cœur charbon
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| Je ne saurais dire entre les deux lequel
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| La musique de ton rire, ou, tes yeux sarcelles
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| Ont en moi semé de la vraie couleur
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| Et ont fait saigner le cuir de mon cœur
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| J’ai déjà pensé que je finirai seul
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| Que j’aurai beau prier
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| Qu’c'était bien fait pour ma gueule
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| J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| Pendant que le temps file, qu’il m’entraîne avec lui
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| Que tout c’qui était vide déborde aujourd’hui
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| Tu m’as fait croire au vrai bonheur
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| Qui transforme le noir et fait de la chaleur
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| Je t’ai promis les mots que je n’ai jamais dit
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| Sans femme au piano, les soirs de whisky
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| Il faut parfois se perdre en chemin
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| Pour pouvoir renaître juste un peu plus loin
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| J’ai déjà pensé que je finirai seul
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| Que j’aurai beau prier
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| Qu’c'était bien fait pour ma gueule
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| J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| Et puisque demain je reprends la route
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| Guitare à la main, et poussière de doute
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| Je fais le serment de n’exister qu’une fois
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| Si tu prends ma main et que tu pars avec moi
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| J’ai longtemps pensé que je finirai seul
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| Que j’aurai beau prier
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| Qu’c’etait bien fait pour ma gueule
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| J’ai chanté ma vie à m’en briser la voix
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| J’ai cherché qui je suis et je n’ai trouvé que moi
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| En cherchant qui je suis, je suis tombé sur toi ! |