| La vie, c’est comme une image, tu t’imagines dans une cage ou ailleurs.
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| Tu dis «C'est pas mon destin»
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| Ou bien tu dis «C'est dommage"et tu pleures
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| On m’a tout mis dans les mains, j’ai pas choisi mes bagages en couleur.
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| Je cours à côté d’un train qu’on m’a donné au passage de bonheur.
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| Et je regarde ceux qui se penchent aux fenêtres.
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| J’me dis qu’il y en a parmi eux qui me parlent peut-être.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul.
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| Et si j’te comprends pas, apprends-moi ton langage.
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| Dis-moi les choses qui m’font du bien, qui m’remettent à la page.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul.
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| Pour des histoires que j’aime bien
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| J’ai parfois pris du retard mais c’est rien.
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| J’irai jusqu’au bout du ch’min
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| Et quand ce s’ra la nuit noire, je s’rai bien.
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| Faut pas qu’tu penses à demain, faut pas dormir au hasard et tu tiens.
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| Je cours à côté d’un train qu’on m’a donné au passage, un matin.
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| Et je regarde ceux qui s’allument aux fenêtres.
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| J’me dis qu’il y en a parmi eux qui m’aimeraient peut-être.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul.
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| Et si j’te comprends pas, apprends-moi ton langage.
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| Dis-moi les choses qui m’font du bien, qui m’remettent à la page.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul.
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| Et je regarde ceux qui s’endorment aux fenêtres.
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| J’me dit qu’il y en a parmi eux qui m’oublient peut-être.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul.
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| On vous dira sans doute que mon histoire est bizarre.
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| Je sais mais j’peux pas m’arrêter, vu qu’y a plus d’noms sur les gares.
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| Oh ! |
| J’cours tout seul, je cours et j’me sens toujours tout seul. |