| Laisse courir tes doigts sur la colonne vertébrale du piano
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| J’laisse aller mon âme, j’laisse aller ma peau
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| Laisse courir tes doigts comme sur le dos d’une femme au repos
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| Il se couve un drame, un triste mélo
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| Une chambre d’hôtel, le rire des filles, un piano
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| Je me souviens d’elle, de ses derniers mots
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| Ecrits sur les fleurs du mal: mon premier cadeau
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| Je vous abandonne, je vous aimais trop
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| Je vous aimais trop, je vous aimais mal
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| Je t’aimerai si fort que j’te veux du mal
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| J'étais tellement près de toi
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| Que près des autres j’ai froid
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| Nuit de gel quand le miroir se casse
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| Sur le faux marbre des bars
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| Des hôtels de passe
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| Et j’ai relevé mon col
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| J’veux plus des mots qui racolent
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| Je connais la route de la plage
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| Je suis d’avance quel virage
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| Me conduit vers la mort
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| Je vous aimais trop, je vous aimais mal
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| Je t’aimais si fort que j’te veux du mal
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| C’est un soir de fièvre, la lumière glacée tout là-haut
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| Coupée au rasoir tombe des rideaux
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| Un baiser salé comme une blessure ancienne au couteau
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| Une histoire d’amour qui dure un peu trop
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| Plus de cigarettes, des verres cassés, un piano
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| J’laisse couler mes larmes, je vous aimais trop
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| Une chambre d’hôtel, les fleurs du mal, un cadeau
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| Une blessure nouvelle je vous aimais trop
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| Je vous aimais trop, je vous aimais mal
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| Je t’aimais si fort que j’te veux du mal
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| J'était tellement près de toi
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| Que près des autres j’ai froid
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| Nuit de gel quand le miroir se casse
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| Sur le faux marbre des bars
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| Des hôtels de passe
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| Et j’ai relevé mon col
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| J’veux plus des mots qui racolent
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| Je connais la route de la plage
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| Me conduit vers la mort
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| Je vous aimais trop, je vous aimais mal
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| Je t’aimais si fort que j’te veux du mal
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| Mais j’en sortirai, déchiré, perdu
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| Et je survivrai, je ne t’aime plus |