| Dis à quoi ça sert de marcher sur cette terre
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| Sans jamais te parler, sans jamais t’approcher?
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| Et le temps qui passe, ne change rien à rien
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| Oui, ce temps qui passe est si vain
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| Dis à quoi ça sert d’errer au fond de l’air
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| Sans jamais te tenir, sans jamais te sentir?
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| Et les gens qui passent, qui marchent main dans la main
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| Oui, ces gens qui passent s’en foutent bien
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| Mais je continue et j’avance
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| Et par-delà les rues, c’est un espoir que je lance
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| Et je continue et j’avance
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| Ici, rien n’est perdu mais rien n’est gagné d’avance
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| Et je continue et j’avance
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| Et j’avance
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| Dis à quoi ça sert de passer les hivers
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| Sans dévorer tes yeux, sans te serrer un peu
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| Quand le froid tenace me cogne, me frappe, me tape?
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| Oui, ton froid me passe à la trappe
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| Mais je continue et j’avance
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| Et par-delà les rues, c’est un espoir que je lance
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| Et je continue et j’avance
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| Ici, rien n’est perdu mais rien n’est gagné d’avance
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| Et je continue et j’avance
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| Vers tous ces inconnus qui sont autant de présence
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| Et je continue et j’avance
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| Et j’avance
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| Dis à quoi ça sert de jeter des prières
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| Si personne n'écoute, si toujours tout me coûte?
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| Et ma voix se casse à trop savoir se taire
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| Oui, ma voix se casse mais espère
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| Mais je continue et j’avance
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| Et par-delà les rues, c’est un espoir que je lance
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| Et je continue et j’avance
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| Ici, rien n’est perdu mais rien n’est gagné d’avance
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| Et je continue et j’avance
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| Vers tous ces inconnus qui sont autant de présence
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| Et je continue et j’avance
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| Et j’avance
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| Dis à quoi ça sert de marcher sur cette terre
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| Sans jamais te parler, sans jamais t’approcher? |