| De la pluie tombe sur les toits du pays
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| Du vent fait chanter les gouffres et les vagues
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| Le tonnerre gronde à quelques lieux d’ici
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| Dans le village règne un drôle de calme
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| Les roues de langues font un certain bruit
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| Qui font grincer au plus près de nos âmes
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| De tous ceux qui connaissent le mépris
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| Le bruit de l’essieu tiré par l’infâme
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| Regardez donc les morts qui vont
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| De l’autre côté se plier la dame
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| Demander à retraverser le pont
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| Pour revoir tous ceux qui versent des larmes
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit
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| Ça continue de danser près des feux
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| De la Saint-Jean qui éclaire la campagne
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| Sous le regard, au-dessous des hideux
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| Sculpture de pierre verrue de Notre-Dame
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| Bien agencé, souligné par les pieux
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| Les voilà donc à changer tous les drames
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| Même si plus bas s’amusent les heureux
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| Les pieds dans les braises et au-dessus des flammes
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| Du Mont Saint-Michel, au plus près de ses grèves
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| Coule le sang traversé par les dagues
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| Des monstres rampant qui savent hanter les rêves
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| Des jours paresseux qui doucement s'éloignent
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit
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| Battent les cœurs des enfants sous les poids
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| Des édredons qui ont connu des Jeannes
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| Des rêves et des peurs sublimés par des voix
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| Les petits font trop d’honneurs aux profanes
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| Blottis dans leur lit et en dessous des croix
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| Loin du dehors et dont la nuit incarne
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| Les pleurs et les cris que transpirent les bois
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| Il sombre des corps que la lune réclame
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| Mais si un jour vous doutez de ces fous
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| Ces fameux chanteurs, douce et tous ces bardes
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| Laissez-les donc chanter avec les loups
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| Des racines au cœur ce ne sont que des arbres
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chante l’amour et l’amitié
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| Chante, chante, chante les blés
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| Chanter sans jamais s’arrêter
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| On entend parfois les soucis
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| Les blagues, les pleurs et puis les cris
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| On entend parfois les soucis
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| De ceux qui n’aiment pas la nuit |