| Jeune fille sait bien que le monde | 
| N’est pas un chateau de lutin. | 
| Que les fleurs qui vagabondent, | 
| Ne travaillent pas le matin. | 
| Qu’elles sont loin de leurs pénitence, | 
| Mais bien dans les biens, | 
| Toujours les pieds dans la dance | 
| Au rythme de leurs tambourins. | 
| Jeune fille avance toute seule remplie de question. | 
| Autour d’elle batifolent quelques jolis papillons, | 
| Juste au dessus quelques oiseaux chantent a gorge déployée, | 
| Imitant les roues grinçantes de son vieux chariot délabré, | 
| Celui la que l’on sait rempli de bonnes choses à boire, | 
| Lourd et dépendant de fait qu’il vient d’un autre manoir. | 
| La jeune fille a bien traversé des rues sombres et pavées, | 
| Coupées par des champs de blé, quelques ruisseaux désséchés. | 
| La voila donc enfin, tellement déterminée, | 
| Loin de tous ces vieux chagrins qui ne l’ont pas oubliée, | 
| A faire tout ce qu’elle devait faire pour se relever, | 
| Premiers pas dans les affaires et l’envie de tout commencer. | 
| (la fille du marchand x6) | 
| Sur la place du village jeune fille a posé son bien. | 
| Elle sait qu’il faut du courage pour etre la le matin. | 
| Afin de vendre son chargement sans faire trop de maniere, | 
| Liquider tout ce pesant, ces quatre lourds tonneaux de bière. | 
| Elle qui a avancé toute sa somme d’argent, tout ce qu’elle peut gagner | 
| quand elle vient faire du pain blanc. | 
| «Faut il savoir semer ses fruits avant de récolter ?» | 
| Puis laisser tomber la pluie ainsi lui parlait son ainé. | 
| Alors il fallait vendre, commencer a faire du bruit, faire celle que | 
| l’on peut entendre quand on est encore au lit. | 
| Elle s’est mise à crier dans tout le village déserté: | 
| «Ecouter Messieurs mesdames n’avez vous donc rien à feter?» | 
| Refrain | 
| Allez, venez gouter mon elexir ! | 
| Ainsi parlait la jeune fille du marchand. | 
| Ici il n’y aura que des sourires ! | 
| Ainsi parlait la jeune fille du marchand. | 
| Je sais bien qu’il n’est pas coutume de le dire, | 
| Mais je n’ai pas que des sentiments. | 
| Et puis la suite ne peut etre pire ! | 
| Ainsi parlait la jeune fille du marchand. | 
| Restant un moment seule, elle ne savait plus quoi dire, | 
| Etait elle devenue folle, ça ne pouvait etre pire. | 
| Elle sentait qu’il y avait personne dans son village éteint, | 
| A l’heure ou les cloches sonne il ne se passait vraiment rien ! | 
| Elle alla a l'église, qu’elle trouva déserte aussi, | 
| Ensuite la grande remise qui n’faisait guère donc de bruit. | 
| «Que c’est il donc passé ici ?"se demanda l’enfant. | 
| «Trois jours que je suis partie, et je ne vois plus d’habitant.» | 
| Et quand au loin elle vit la bas assis sur un banc, | 
| La vieille silouhette toute aigrie de celle qu’on évite tant, | 
| Un sentiment étrange la traversa glaçant son sang, | 
| Aurait elle pu se damner jusqu’a tuer tous ces gens? | 
| «Ainsi vient celle…» | 
| Refrain (x2) | 
| (Merci à Aure pour cettes paroles) |