Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Freestud, artista - Mani Deïz. Canzone dell'album Best Of Mani Deïz, nel genere Рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 29.10.2020
Limiti di età: 18+
Etichetta discografica: Kids Of Crackling
Linguaggio delle canzoni: francese
Freestud |
Les habitudes ont la peau dure, on change pas l’homme à coups d’trique |
Sous un large sourire, se démasque un clown triste |
Les apparences sont trompeuses, un beau tissu c’est trop peu |
Rien d’tel qu’une putain d’bonne garde face au pied gauche de Cro Cop |
Dans un monde où les gens s’baisent pour la copa |
J’m’en bats les glinches, moi j’veux d’l’amour, une grille et des bonnes |
braises entourées d’copains |
Les gens t’linchent, t’lachent, te crachent dessus pour des clopinettes |
Des billets, des pin-up et faire confiance à des gros pinés |
Dessiner des rêves de gone, l’adulte a des mains d’bûcheron |
Même entre p’tits c’est la guerre comme coccinelles et pucerons |
Les plus faibles se coucheront, oh c’est moi ou j’rêve? |
La life est compliquée, difficile comme les fins d’mois où j’traîne |
C’est ça, fais l’Zorro, pourquoi pas, mets ta cape |
Même la plus grosse des patates s’fracture les métacarpes |
Comme BHL: essuie ta tarte mais sans Arielle |
Tu parles d’une paie? Tu trimes pour un filet d’clémentines quand t’es salarié |
Un boss à la voix caverneuse, genre Jean-Pierre Marielle |
S'éprendre d’une retraite moins belle que l’usine que tu t’es marié |
Wesh Marianne, t’as forcé sévèrement sur le collagène |
Tu regrettes ton vieux Jacko après que Nicolas gène |
Ça reste image et la magie te pose un lapin |
Inutile comme couvrir de roses un tapin |
Parler des choses que t’as pas tout en s’tapant des barres |
Arpentent les bars, et manger tiède la vendetta |
Le monde est à nous, oui c’est ça mais en drôle d'état |
Tout l’monde est à bout d’souffle et bientôt sur l’départ |
Ça part en soufflette, prochainement y’aura plus d’sulfate |
Sain et sauf d’apparence mais moralement les gens ont souffert |
Une sous-vie, sous-fifre, figée comme un cœur sous-vide |
Fichié comme le crew d’Toufik, du ciel on parait tout p’tit |
Gamin on t’arrête tout d’suite, faut qu’tu touches avec les yeux |
Eternue de tous tes souhaits et contemple les cieux |
C’que tu désires, faut qu’tu l’prennes |
Attends surtout pas qu’elle soit dans de beaux draps avec un shrab pour lui |
dire «je t’aime» |
Seul au fond d’la gare avec un train d’retard |
Justifie ton moyen d’transport, une putain d’faim d’Crotale |
Sacré handicap, routard en prothèse |
Le principal est de respecter tous les principes que le vieillard protège |
Triste d’avoir perdu tout c’temps |
Comme un ex-menuisier sans pouce pratiquant l’auto-stop |
Moi j’irai de l’avant, avant ma mise en bière |
En espérant qu’ce fils de pute d’huissier laissera toute ma famille en paix |
Je s’rais en peine de n’avoir pu |
Exaucer mes rêves mais c’est déjà une chance de l’avoir cru |
32 bornes au compteur, les gens |
Préviennent l’retour de Willy le borgne aux conteurs d’légende |
Inquiétante sensation d’se dire «tant pis» |
Et sous l’tapis les sales dossiers s’empilent |
Fatigué à mon âge putain j’te parle comme si j’avais 100 piges |
Purée, jambon, banane et petit fils qui s’en fiche |
Trop d’vices au fond et c’est la forme que l’avocat corrige |
Toujours je speech, parait qu’j’suis speed sans Vodka-taurine |
Ma story rien à foutre qu’elle devienne historique |
Sous l’feu des projecteurs et dans l’top 10 des disques horribles |
En parlant d’prison, ouais ça s’ra plutôt 3 mois d’sursis |
Moi j’reste naturel, crois-tu que j’vais raser mon mono-sourcil? |
C’est là qu’le beat m’ensorcelle |
Dès que je rentre par sa p’tite porte, une fissure dans la porcelaine |
J’plane, allô la terre, ici Serra |
Objectif thune, ouais mon cul c’est comme ça même si c’est rare |
Ici ça rame, le garde chiourme m’incite à coups d’fouets |
De ne jamais lâcher l’affaire même si c’est cher la mer à boire |
A part baiser, dormir, que fait l’homme sous une douce couette? |
Saute du lit, protège ta portée comme quand la mère aboie |
A quoi bon d’espérer quand t’as plus d’souhait |
L’Monopoly sonne la fin d’partie depuis qu’tout est à toi |
Car dans la vie, y’a des choses qu’on achète pas |
Un peu comme ton disque, ferme-la quand un chef parle |
Lyon-Paris, hey, la connexion arrive mec, c’est ma vision de l’humanité |
Sur un putain d’son d’Mani Deïz |
Une bonne version de qualité, ça c’est du rap de live |
Et quand le linge se lave, les p’tites frappes se lament, il faut qu’tu |
t’jartes de là |
2013, l’année d’Lapwass approche |
Regarde un peu toutes ses vidéos et c’est l'écran que t’embrasses |
Plus d’un foyer s’embrase il n’empêche |
Tu nous croiseras au kebab du coin avec peu d’thune en poche |
T’es dans la même situation ou t’es ingrat |
Télécharge gratuitement c’est pas bien grave |
Tous les problèmes sont solubles, même dans les mauvaises postures |
Allez salut, moi je m’arrache, Anto, artiste posthume |