| À l'été dénudé, à l’hiver casanier
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| À l’automne des tourments, au sacre du printemps
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| Je lève sans rancune, mon verre à l’infortune
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| D’une vie entre chiens et loups, près de vous
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| À nos liens par le sang, aux lèvres de passage
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| À ces bateaux qu’on prend, droit vers le large
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| À nos amis fidèles, à ceux qui se font la belle
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| Aux voyages joues contres joues, près de vous
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| J’avoue, les pleurs, et les coups
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| J’avoue, j’avoue le bonheur de peur qu’il s'échoue
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| À Paris, à Beyrouth, aux touristes du mois d’août
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| À Saint-Germain-des-Prés, un peu suranné
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| À la jeunesse de France, je trinque à l’insolence
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| Du Flamenco andalou, près de vous
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| À Mounir, à la miss, à nos enfances qui glissent
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| Comme on part en vacances, quand j’y repense
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| À ce temps des figuiers, moi, mon arbre fruitier
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| N’a pas grandi de beaucoup, loin de vous
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| J’avoue, les pleurs, et les coups
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| J’avoue, j’avoue le bonheur de peur qu’il s'échoue
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| À l'été dénudé, à l’hiver casanier
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| À l’automne des tourments, au sacre du printemps
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| Je lève plein comme la Lune, mon verre à la fortune
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| D'être simplement dessous, près de vous
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| À nos liens par le sang, aux lèvres de passage
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| À ces bateaux qu’on prend, droit vers le large
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| À tout l’azur perdu, à celui qu’on loupera plus
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| À demain qui tient debout, près de vous |