| Un texte, pas d’souci, j’suis paré pour t’envoyer ça
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| Chez moi c’est dev’nu l’usine avec la paye du RSA
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| Et j’ai l’impression d’aimer ça, j’suis loin d'être difficile
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| J’viens d’là où on grandit seul, viens faire un tour et tu visites
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| L’ambiance est partie. |
| Qu’est-ce qu’elle est belle, la France !
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| J’ai un million d’vues et ces trous d’balle croient qu’j’ai une vie d’palace
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| Et vas-y nique ta race, car il fallait bien qu’je l’sorte
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| Des rimes fortes, tais-toi non, c’n’est pas la rage que j’porte
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| Prose virale, reflet d’une attitude pirate
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| Aïe, viens voir ma ZUP: elle ne fait pas d’miracle
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| Grave, c’est l’chantier mais sans briques, des discrets aux indic'
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| Inscrits au Pôle Emploi en attendant un p’tit SMIC
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| Tout l’monde devant son stick, rien de fantastique
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| Tout l’monde devient tendu, une forme de gymnastique
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| De l’herbe dans l’plastique, argumente vos articles
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| Ici, c’est chacun ses règles, c’est pas une forme mais l’arbitre
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| Du béton au bétail, l’odeur d’la maille à c’Beckham
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| Du ghetto à Guetta, cherche à remplir le basstam
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| On a tous une vie à faire, vas-y regarde et valide
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| Y’a mes gars sur le terrain mais pas au Real de Madrid
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| Fuck l'État et son équipe ou leur couper l’appétit
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| Un peu oui: un sale mollard dans leurs spaghettis
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| Fini d’jouer, j’ai compris, j’ai mis d’côté l’Rachid
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| C’est «Les Histoires», et si j’reviens c’est pour casser la machine
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| Toujours en scred, si-si, et un message précis
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| J’ai des clips sans piscine qui tournent jusqu’en Sicile
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| On se fait p’tit mais si, j’vous laisse en haut jacter
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| Chacun ses griffes, dans c’métier, tu en verras gratter
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| Rapper tue, te rend tétu, joues-tu un rôle battu?
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| Plus j’t'écoute et j’en peux plus en pleine période récup'
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| À l’aise, celle-ci elle t'éduque et vas-y lâche l’oreille
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| Lève-toi et montre leur comment travaille l'élève
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| Fais ta vie et mêle toi seulement de c’qui te regarde
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| Tu tomberas mais y’aura personne comme Spiderman
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| Fin d’mois difficile, problème invisible
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| Paye une facture et demain tu en as dix qui arrivent
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| C’est la vie, c’est ainsi, mais trop près des étincelles
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| Toujours les pieds sur Terre et même quand je monte sur scène
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| Si t’as un truc, va l’faire, n’aie pas peur de la perte
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| T’façon y’a rien à gagner: vas-y fonce tu vas perdre !
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| Non y’a pas d’racket et ni d’vendeurs d’lamelles
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| On connaît tous un gars qui r’veut l’casting d’La haine
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| Le parking est 3amar et les discours pareils
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| Avoir un flingue c’est vicieux, mais est-ce que tirer c’est malin?
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| T’en sais rien, c’que tu prônes n’a rien d’un message
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| Et les seules fois qu’tu progresses, c’est quand tu t’es téléchargé
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| La barre est surchargée et toutes tes notes sont fausses
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| Pendant qu’tu t’inventes une vie uniquement sur Firefox
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| De 1, j’fais un boucan, de 2 j’te souhaite de rien perdre
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| Le 3 j’le fais tout l’temps mais j’n’ai jamais tué quelqu’un
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| À 4 parce que ça date, chaque histoire a sa raison
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| Ouais, grâce au hip-hop j’n’ai pas fondé une maison
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| Maitre de cérémonie, artisan à chaque saison
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| J’ai sorti juste un album pour mille et une liaisons
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| Le groupe, c’est les Grandes Gueules et pourtant on aime le silence
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| Tranquille, ça marche, on verra si l’projet sort en mars |