| Un jour que j'étais dans mon antre
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| Où l’on entre sans frapper
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| Quelqu’un a pris l’escalier
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| Sur une petite idée de colimaçon
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| Il était maçon, il avait les mains tendres
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| Et de qu’elle façon, il m’a bien fait comprendre
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| Que de tout l’immeuble, j'étais
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| La voisine qu’il avait le plus envie d’aimer
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| Alors, j’ai dit: «Merci…
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| Merci beaucoup, mais voyez-vous
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| Je viens d’emménager dans cet appartement
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| Où je vie seule, tout simplement!»
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| Mais au même moment, j’ai pensé
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| J’ai pensé, j’ai pensé, j’ai pensé…
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| L’amour a frappé à ma porte
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| J’ai ouvert, que le diable m’emporte
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| Tout mon squelette est ravi
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| Et ça, je l’emporte au paradis…
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| Mais Senor, il faut que je m’agace
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| Pour l’heure, il faut que je ressasse
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| Tous mes sentiments égarés
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| Mes pôles oubliés
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| Mon ressort abimé
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| Oui Senor, il faut que je m’agace
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| Pour l’heure, il faut que je ressasse
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| Tout mon squelette en entier
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| Mes plaies non suturées
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| En mon coeur isolé
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| Votre amour tombe à pic
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| Mais moi, je vais tomber de très haut
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| Si vous n’me laissez pas le temps tactique
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| De me remettre en selle au galop
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| Mais au même moment, j’ai pensé
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| J’ai pensé, j’ai pensé, j’ai pensé…
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| L’amour a frappé à ma porte
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| J’ai ouvert, que le diable m’emporte
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| Tout mon squelette est ravi
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| Et ça, je l’emporte au paradis… |