| «Allez leur dire de notre part que personne ne nous arrête
|
| Que notre musique est un rempart sur lequel se brisent toutes les tempêtes»
|
| «J'suis un auteur content pour rien, au statut d’intermiteux
|
| Pas de baillon ni de grève j'évite les propos pateux»
|
| «Liberté c’est bien trouver, comme lorsque nous ne pouvions pas bouger
|
| Prisonnier dérière nos barbelés, dans nos chères camps d'été, toute l’année»
|
| «XXX y’a beaucoup trop d’ses fils sur terre»
|
| «Et je suppose, et je n’ai plus que mes rêves»
|
| «Je le suis le type, le type un petit peu, le type un petit peu type
|
| C’est genre un type un peu type, c’est le type, le type qui fait un petit pas
|
| Le type un peu typé, typé qui paye sans pé-ta»
|
| «C'est pour toute la jeunesse, parce que je crois en nous, sans XXX parce que je
|
| crois en vous»
|
| «J'ai pris des barres de rire dans un bar, puis vient le coup de barre et j’me
|
| bars
|
| En m’disant bande de barbar à barboter dans la bière
|
| Et à parler de nibards comme de la barbac moi ça m’rend barge»
|
| «Pour le retour fais attention y’a plein d’radar automatique, le long d’la
|
| route qui te ramenera
|
| D’l’autre coté du périphérique»
|
| «J'ai été roulé, mes rêves sous tes pieds
|
| Marche doucement, parce que tu marche sur mes rêves»
|
| «Va! |
| Apporte leur ceci»
|
| C’est quoi, c’est qui, ces mecs chelous qui viennent pour raconter leur vie
|
| C’est elle, c’est lui, c’est nous, on vient même si t’as pas envie
|
| Mais t'écoutes un tout petit bout, p’t'être bien que t’en sortiras ravi
|
| Et ça c’est important pour nous, c’est grâce à ça qu’on se sent en vie
|
| J’aime ces attaques un peu surprise, c’est un attentat verbal
|
| On a faim de se faire entendre, moi j’ai l’appétit cannibale
|
| Certains diront que c’est un peu naze et d’autres que c’est franchement d’la
|
| balle
|
| Quoi qu’il se passe on poursuivra mais croit pas que ton avis m’est égal
|
| Capables de faire irruption dans des endroits inattendus
|
| Dans des bars et des théâtres, tu nous a déjà entendus
|
| Mais on a déboulé aussi dans des collèges, dans des lycées
|
| Dans des squares ou dans la rue, on a posé, toi même tu sais
|
| Le principe est clair: lâcher des textes là où et quand tu t’y attends pas
|
| Claquer des mots un peu partout et que ça pète comme un attentat
|
| Dans des salles ou en plein air, laisser des traces, faire des ravages
|
| Va demander au 129H ce qu’on appelle le slam sauvage
|
| On pose des textes énervés, ou de geon-pi sentimental
|
| On aborde un peu tous les thèmes avec ou sans instrumental
|
| Mentalement près à proposer partout un intermède vocal
|
| Une interruption sonore, un homicide amical
|
| Si je vois de l'écoute dans tes yeux, je voudrai te dire merci
|
| Et tu pourras me croiser partout sauf sur la scène à Bercy
|
| J’ai des paroles pour te réveiller et j’en ai pour te bercer
|
| Et je te les offre sous les projecteurs ou dans le RER C
|
| Le plaisir de capter des regards un peu déstabilisés
|
| Qui se disent ceux-là, ils ont pas peur de se ridiculiser
|
| Le plaisir de capter des regards parfois remplis d'émotion
|
| Dans ces cas-là, on sait qu’on a passé le test avec mention
|
| On prend la parole à l’apéro et on la prend au dessert
|
| Même si les plus sceptiques nous disent «mais à quoi ça sert? |
| «A pas grand chose c’est vrai, j’avoue, si ce n’est à partager
|
| Des bons mots, des bons moments et des lyrics engagés
|
| C’est un poème, c’est une chanson, c’est du rap ou du slam
|
| Ferait tellement plaisir qu’après ce texte tu t’enflammes
|
| Appelle ça un égo-trip ou appelle ça du freestyle
|
| On est solide comme de la brique et fragile comme du cristal
|
| Les mots sont nos alliés, on les aime comme maître Capello
|
| Puis on les laisse s’envoler en musique ou a capella
|
| Et comme des flèches ils tracent, lancés par nos cordes vocales
|
| Puis on les entend résonner comme une bombe dans un bocal
|
| On arrive comme un accident dans des endroits insolites
|
| Tu nous verras souvent en groupe, on vient rarement en soliste
|
| Et même si tu restes à l’abri, il faut jamais que tu t’emballes
|
| Tu peux subir à tout moment, un attentat verbal
|
| Maintenant tu sais qui c’est, ces mecs chelous qui viennent raconter leur vie
|
| C’est elle, c’est lui, c’est nous, on vient même si t’as pas envie
|
| Mais si t'écoutes un tout petit bout, p’t'être bien que t’en sortiras ravi
|
| Et ça c’est important pour nous, c’est grâce à ça qu’on se sent en vie |